lundi, février 26, 2007

Des chercheurs japonais mutent une bactérie en carte-mémoire

La bactérie "bacillus subtilis" capable de conserver des données numériques durant des siècles

Une équipe de chimistes japonais de l'Institut des sciences du vivant de l'Université de Keio (IAB) affirme avoir développé un procédé qui permet de conserver d'importants volumes de données numériques durant des siècles sur les gènes d'un organisme vivant, telle qu'une bactérie.

Cette forme de mémorisation d'informations numériques pourrait permettre à un laboratoire de stocker des données de propriété intellectuelle sur des organismes vivants génétiquement modifiés, selon les chercheurs.

"Les bactéries, et autres mini-organismes qui se reproduisent sur la base d'un code génétique défini, constituent des éléments potentiels de stockage de données qui suscitent un grand intérêt dans la communauté scientifique", a expliqué l'équipe japonaise dans les conclusions de ses travaux récemment publiés aux Etats-Unis.

"Par rapport aux disques durs et aux cartes-mémoires, ils sont extrêmement petits mais peuvent stocker sur leurs gènes des données en grande quantité sur une très longue période", selon les chimistes japonais.

Les recherches de l'équipe de Keio, qui ne sont pas les premières du genre, apportent un début de solution au problème de la pérennité des données.

"Nous avons développé une technologie qui permet de stocker des informations en plusieurs endroits sur les gènes d'une bactérie, ce qui permet notamment de diminuer les risques de destruction des informations à la suite des mutations génétiques survenant au fil du temps", ont-ils précisé.

Pour ses tests, l'équipe a "gravé" sous forme cryptée sur une bactérie non pathogène ("Bacillus subtilis") un bref message écrit en utilisant un procédé qui permet grosso modo de transcrire des données alphanumériques en éléments chimiques. Ces composés chimiques sont inscrits ensuite sur une séquence de gènes de la bactérie.

Pour retrouver les données, il suffit selon les chercheurs de comparer le génome normal de la bactérie et celui modifié, les différences révélant le message crypté.

Sur la base de simulations informatiques, l'équipe japonaise assure que la "Bacillus subtilis" est une espèce satisfaisante pour la conservation à long terme de données volumineuses.

Par AFP
Source : Yahoo! Actualités

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Problèmes techniques, Wana rassure

RETARDS dans les délais d’activation, quasi-impossibilité de joindre des numéros Wana à partir des autres opérateurs, saturation à certaines heures de la journée entre utilisateurs de Bayn, un appel sur trois qui aboutit…

Quelques jours après le lancement de l’offre Bayn (www.leconomiste.com), de nombreux clients ont déjà connu des désagréments et manifesté leur mécontentement.

A J+15, le staff de l’entreprise rassure. «Tout devrait rentrer dans l’ordre au plus tard dans 15 jours», affirme Réda El Mejjad, vice-président du pôle Grand public lors d’un point de presse le 21 février pour éclairer l’opinion publique. Les problèmes rencontrés par les utilisateurs sont dus, selon les responsables, au très fort engouement enregistré au cours des premiers jours de lancement . Wana, «victime» de son succès? «Tout lancement s’accompagne de difficultés techniques», avance Fadel Krayem, directeur exécutif pôle réseau. Ces difficultés ne peuvent être observées qu’une fois le système opérationnel.

En clair, les périodes d’essai ne permettent de déceler qu’une partie des problèmes qui peuvent être rencontrés par les utilisateurs. D’autres types de problèmes nécessitent une confrontation en temps réel. Chez Wana, ces difficultés techniques sont donc expliquées par l’engouement inattendu pour les produits Bayn particulièrement au cours des premiers jours de lancement. Après 10 jours de commercialisation, l’opérateur avait procédé à l’activation des lignes de 100.000 clients et pas moins de 24.000 pour le premier jour uniquement. Les résultats représentent un «véritable exploit».

«Très peu d’opérateurs à travers le monde obtiennent des résultats similaires», confirme Mejjad. Les ventes culminent à 45.000 packs par jour. «Trois des 360 opérateurs activés à travers le monde depuis 2000 sur un marché où exercent déjà deux entités de téléphonie ont observé un pic de ventes similaire», ajoute-t-il. Pour l’heure, près de 99% des demandes d’activation ont été satisfaites, assure-t-on auprès de Wana. Le 1% restant devrait l’être dans les prochains jours. Tous les problèmes techniques ont été identifiés et «l’ensemble de l’équipe est mobilisée pour résoudre au plus vite ces désagréments».

Les difficultés ne sont apparemment pas liées aux capacités de l’opérateur. Selon Karim Zaz, président de Wana, «la capacité installée permet de satisfaire la demande de 5 millions de clients. Un chiffre loin d’être atteint aujourd’hui puisque nous utilisons à peine 5% de nos capacités».

Il s’agit donc non pas d’un manque de capacités mais d’un manque de visibilité sur le dimensionnement de la demande. Le nombre d’appels efficaces quotidien comptabilisé atteint le million. Sur ce point également, les difficultés devraient se dissiper au plus tard dans quinze jours. L’opérateur s’est donc donné un mois, à dater du lancement, pour peaufiner son offre sur le plan technique. Stratégiquement, la résorption des problèmes techniques est cruciale. D’elle dépend en grande partie sa pérennité puisqu’il s’agit de la satisfaction du client.

L’offre Internet, au plus tard fin mars
LE lancement de l’offre Internet de Wana est imminent. Aucune date officielle n’est pour l’heure avancée. Une première vague de clients devrait cependant bénéficier de cette offre dans les «10 prochains jours». Ces 3.000 premiers clients correspondent au portefeuille de Wanadoo. Le lancement à toutes les catégories de clientèle devrait se faire au plus tard fin mars, assure-t-on chez Wana.

Par Amale DAOUD
Source : l'economiste

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Ségolène Royal invitée surprise du Jamel comedy show

Ségolène Royal a assisté vendredi soir à Paris à la dernière représentation du Jamel Comedy Show, le spectacle de Jamel Debbouze, où elle a été acclamée par le public et le comédien qui l'a fait monter sur scène en la surnommant "Marie Poppins".


A son arrivée au casino de Paris, quelques minutes avant le début du spectacle de Jamel Debbouze et d'une dizaine de jeunes comiques "black-blanc-beur", une partie du public s'est levé et a applaudi la candidate du PS.

Au milieu du spectacle, Jamel s'est interrompu : "il paraît qu'il y a Ségolène". Il a alors évoqué la présidentielle et le duel entre "Marie Poppins" et "Joe Dalton".

"J'ai commencé à vous aimer bien quand vous avez fait la couverture de Voici", lui a dit Jamel en la cherchant du regard. Il a continué en souhaitant que cette photo volée où on voit Mme Royal en maillot à la plage serve de portrait officiel "affiché dans tous les commissariats de France", quand elle sera "présidente".

"J'ai vu, vous avez reconstitué votre équipe. Maintenant il y a tout le monde, Pierre Mauroy, Jean Jaurès, Stalingrad, c'est bien", a-t-il ajouté sous les rires de la salle. "Moi perso, mon coeur est à gauche et je suis royaliste", a-t-il poursuivi avant de demander à la candidate de monter sur scène pour avoir "un bisou".

Arrivée sur scène, Mme Royal, acclamée par le public et visiblement gênée, a dit à Jamel au micro : "c'est bien d'aider les jeunes à monter, à faire des choses. C'est bien, merci de faire ça."

Par AFP
Source : Yahoo! Actualités

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jeudi, février 22, 2007

Maroc: La Logan va prendre le large

Dès mai prochain, la Somaca va démarrer l’exportation d’une partie de sa production de Logan vers les marchés français et espagnol. Une preuve de la qualité de cette voiture «made in Morocco» et un tournant dans l’histoire de l’usine casablancaise, qui s’ouvre désormais au marché international.

ALM : Quel a été l’objet principal de votre visite au Maroc ?
Luc Alexandre Ménard : L’usine de la Somaca a battu son record de production l’an dernier, atteignant son plus haut seuil depuis la date de sa création, c’est-à-dire en 1962. Ceci étant, rien n’exclu l’hypothèse que le record de production de la Somaca soit battu en 2007. Depuis un an et demi, la Somaca se bat pour entrer dans le top 10 des usines de Renault, voire dans le top 3. Et aujourd’hui, nous sommes satisfaits de voir que cette usine a réussi ce challenge, faisant partie de celles qui ont les meilleurs résultats chez Renault. Cette condition de qualité étant largement remplie, elle nous permet désormais –et c’est pour cela que je suis là aujourd’hui- de prendre une décision qui, je crois, est à la fois hautement symbolique et de grande ampleur pour l’usine de Casablanca : nous avons décidé de démarrer l’exportation de Logan vers l’Europe. Dès le mois de mai 2007, nous allons exporter vers la France et l’Espagne au minimum 5.000 Logan, soit environ 30% de la production locale de ce modèle. Somaca entre donc dans la cour des grands et prouve ainsi la qualité de ses Logan, dont les clients seront marocains, espagnols ou français.

A votre avis, qu’est-ce qui a permis à cette usine d’atteindre ce degré de qualité et un tel volume de production ?
En fait, depuis que Renault a repris le management de cette usine, nous avons travaillé d’arrache-pied pour qu’elle soit conforme aux standards internationaux du groupe. Nous avons dispensé aux employés de la Somaca plus de 60.000 heures de formation, puis nous avons instauré ce que nous appelons le "Système de Production Renault", le SPR, qui est en place dans les usines du groupe dans le monde entier. Résultat : lorsqu’on entre à la Somaca, on a l’impression d’être dans n’importe quelle autre usine de Renault dans le monde. Et la qualité des voitures qui sont produites à la Somaca se fait tous les jours, via un système commun à Renault et à Nissan et qui est appelé chez nous en interne "SAVES". Cela constitue un gage de qualité et fait que le véhicule qui est produit à la Somaca a exactement les mêmes gènes que celui qui est fabriqué en Roumanie, en Russie ou dans n’importe quel pays où l’on fabrique la Logan. Bien entendu, il en va de même pour le Kangoo.

Avec cette nouvelle donne qu’est l’exportation, sera-t-il question d’étendre les installations de la Somaca afin d’augmenter le volume des Logan produites au Maroc ?
Lorsque nous avons repris cette usine, sa capacité était d’ores et déjà importante par rapport à ce qu’elle produit pour la demande locale. A la Somaca, nous pouvons produire, sans difficulté, 50.000 véhicules par an. Il n’est donc nul besoin de consentir d’autres investissements complémentaires pour faire face à une demande qui serait en augmentation. Ceci dit, avec l’exportation, nous prévoyons de produire 30 à 40 % de plus de Logan dans la Somaca.

Les Logan fabriquées au Maroc qui seront exportées vers les marchés français et espagnol, seront-elles différentes de celles vendues localement ?
La Logan est la même partout dans le monde! Certes, elle peut varier en termes d’équipement suivant les définitions marketing établies pour chaque pays. Mais vous retrouverez toujours les trois niveaux d’équipement dans tous les pays où la Logan est fabriquée ou commercialisée : en Roumanie, au Maroc, en Inde, en Iran, en Russie, en France… L’unique ou principale différence qu’il y a entre la Logan disponible au Maroc et celle vendue en France concerne les normes de dépollution. En Europe, ce sont les normes Euro IV qui sont en vigueur, alors qu’au Maroc, les normes de dépollution se situent autour de Euro II. Et à la Somaca, nous pouvons produire des Logan conformes Euro IV et donc pour les marchés européens.

Où en est-on pour ce qui est de l’exportation de la Logan vers les marchés signataires de l’Accord d’Agadir et notamment la Tunisie, l’Egypte et la Syrie ?
Il est vrai que lorsque nous avons signé la convention avec l’Etat marocain, un des espoirs était d’exporter vers l’un de ces pays. Cela ne se fait toujours pas, mais c’est un sujet qui reste d’actualité et que nous continuons d’étudier avec Monsieur Mézouar, le ministre de l’Industrie. En fait, le problème qui se pose, c’est que cet Accord n’est toujours pas appliqué. Mais il est d’une grande incidence sur le volet "exportation" de la Logan et fait que nous serions imbattables en terme de compétitivité sur certains marchés. C’est le cas en Egypte par exemple, où les droits de douane en vigueur sont de l’ordre de 40%. En attendant l’application de cet Accord, il est clair que le fait que nous exportons la Logan vers deux marchés matures et exigeants du Vieux Continent, est, d’une certaine manière, un "plus" pour l’image d’un produit "made in Morocco". C’est la meilleure pub que l’on puisse faire pour cette voiture.

Est-il question dans le moyen terme de fabriquer d’autres modèles et notamment certains de la gamme actuelle de Renault, telle que la Clio III par exemple, qui est assemblée en Turquie ?
L’usine de la Somaca est faite pour pouvoir produire 50 à 60 mille véhicules par an, dans des conditions de rentabilité acceptable. Son système industriel est candidat à accepter ou recevoir un autre produit pour le montage. Mais cela fait partie de notre planification stratégique industrielle. Et je ne peux rien vous dire pour le moment, puisque rien n’a été décidé dans ce volet. Maintenant, le fait que nous ayons franchi une telle étape industrielle et qualitative avec la Somaca, nous donne une force et des possibilités que nous n’avions pas auparavant.

Le fait de vendre des Logan en Europe, importées du Maroc et non pas de la Roumanie, autorise-t-il à Renault de meilleures marges bénéficiaires ?
Au total oui. La marge unitaire est moindre, mais la marge globale est plus forte ; à cause de la saturation de l’usine roumaine.

Vendre en Europe des Logan fabriquées à la Somaca est toujours un plus pour Renault.Qu’en est-il de l’extension de la gamme actuelle de Dacia ?
Comme vous le savez, la gamme Logan qui était composée d’un seul modèle, compte depuis le début de l’année un autre véhicule, à savoir le break MCV. Au total, le projet Logan comptera 6 modèles, dont une compacte 5 portes et un pick-up. Leurs lancements se feront avant l’échéance du "Contrat Renault 2009" et leur point commun restera toujours le même : un rapport prix/prestation unique.


Par : Aujourd'hui le Maroc

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mardi, février 13, 2007

Aux Etats-Unis, des alibis pour éviter la St-Valentin à partir de 35 dollars

Si la plupart des Américains vont célébrer mercredi la Saint-Valentin avec les traditionnels chocolats, ours en peluche ou dîners aux chandelles, certains vont tout faire pour éviter de célébrer la fête des amoureux en se dotant, moyennant finance, d'un alibi sur mesure.

La compagnie Alibi Network est spécialisée en la matière avec des scénarios pour tromper l'amant, la maîtresse ou le mari, allant de 35 dollars à 1.500 dollars.

Cette année pour la Saint-Valentin, un client, peu désireux de passer la soirée avec sa maîtresse, a fait arranger un faux coup de fil de vétérinaire lui demandant de venir chercher son chien malade de façon urgente. Un autre va se faire appeler par un ouvrier prétextant une sérieuse réparation de plomberie dans sa maison.

Mike DeMarco, fondateur d'Alibi Network, société basée dans l'Illinois (nord), se dit étonné de voir combien un grand nombre de ses clients, qu'ils soient homme ou femme, prévoient cette année de passer la Saint-Valentin avec un époux plutôt qu'avec un amant.

"C'est un peu bizarre cette année, parce qu'au lieu de fuir leur chère moitié, mes clients sont plus nombreux à vouloir échapper à leurs amants", explique M. DeMarco. "Ce n'est pas vrai pour tout le monde mais c'est quand même la tendance cette année", affirme-t-il.

Le jour de la Saint-Valentin, les affaires de M. DeMarco font traditionnellement un bond de 30% et autant de femmes que d'hommes lui demandent de créer un alibi.

"Les hommes ne savent pas trop comment s'y prendre tandis que les femmes sont beaucoup plus organisées, calculatrices, et ont tendance à tout préparer avant de sauter le pas", affirme-t-il. "Elles nous appellent et nous disent: voilà exactement ce que je veux".

Certains clients se sont faits confectionner deux alibis pour la Saint-Valentin, un pour passer une partie de la journée avec leur amant ou leur maîtresse et un autre pour passer le reste du temps à la maison avec leur partenaire officiel.

"Nous assurons le 'chéri, j'ai une réunion de travail' en première partie de journée et nous mettons en place un autre alibi pour la deuxième partie de journée", explique le patron d'Alibi NetworK qui n'offre pas de tarif réduit pour les doubles alibis.

Outre un droit d'entrée de 75 dollars, les clients paient de 35 dollars, pour un simple faux coup de fil, jusqu'à 1.500 dollars pour l'organisation d'un faux séminaire en dehors de la ville.
Certains des scénarios que l'équipe d'Alibi Network prépare pour mercredi portent sur une allergie alimentaire, d'autres sur un malaise ou un coup de froid à la faveur des températures polaires qui prévalent actuellement sur une grande partie du nord et du centre des Etats-Unis.

Un des alibis les plus élaborés, conçu récemment, est l'organisation d'une fausse partie de pêche entre copains à la campagne pour masquer un rendez-vous galant. Alibi Network a préparé tout un équipement de pêche, émis un faux billet d'avion, établi un faux numéro de téléphone que l'épouse pouvait appeler pour joindre son mari et même réalisé des photos avec des belles prises.

Interrogé sur le fait de savoir pourquoi quelqu'un va payer plusieurs milliers de dollars pour s'embarquer dans un scénario aussi compliqué, Mike DeMarco répond: "Pour ne pas blesser son mari, sa femme ou sa maîtresse mais c'est peut-être tout simplement parce que ça coûte moins cher qu'un divorce".


Par Jocelyne ZABLIT
Source : Yahoo! Actualités

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lundi, février 12, 2007

Le maire de Jérusalem décide de suspendre les travaux près de l'Esplanade des Mosquées


Le maire de Jérusalem a décidé de suspendre des travaux près de l'Esplanade des Mosquées, dans la vieille ville de Jérusalem, qui ont provoqué des heurts ces derniers jours entre la police et des manifestants palestiniens, a indiqué lundi la radio militaire.

Uri Lupolianski a annoncé dimanche tard dans la soirée qu'il avait décidé d'interrompre la construction d'une nouvelle rampe d'accès à l'esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l'Islam, a précisé la radio.
Israël a commencé des fouille archéologiques mardi dernier avant la pose de poutres de soutènement pour une rampe menant à la porte des Maghrébins, qui donne accès à l'esplanade des Mosquées, l'actuelle structure en bois ayant été endommagée par une tempête de neige en 2004.

L'initiative israélienne a suscité une levée de boucliers chez les Palestiniens et dans le monde arabo-musulman. Les travaux ont provoqué des manifestations et des heurts parfois violents entre forces israéliennes et Palestiniens à Jérusalem et en Cisjordanie.

Selon le Waqf, l'organisme chargé de la protection des biens religieux musulmans, les travaux menacent les fondations de l'esplanade.

L'esplanade a été bâtie sur le site du Temple juif détruit par les Romains en l'an 70, dont l'ultime vestige est le Mur occidental (des Lamentations), haut lieu du judaïsme.

Par AFP
Source : Yahoo! Actualités

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samedi, février 10, 2007

Hamas et Fatah signent un accord sur un gouvernement d'union nationale


Les mouvements palestiniens rivaux Fatah et Hamas ont signé jeudi soir à La Mecque un accord sur un gouvernement d'union nationale et son programme politique, visant à mettre fin aux violences meurtrières intestines et sortir les territoires de la crise.
Après deux jours d'intenses discussions, le président palestinien Mahmoud Abbas du Fatah et le chef en exil du mouvement islamiste Hamas, Khaled Mechaal, ont paraphé le document lors d'une cérémonie officielle en présence du roi Abdallah d'Arabie saoudite, à l'initiative de la rencontre.
L'accord interdit l'effusion "du sang palestinien", "affirme l'unité nationale et adopte le dialogue comme seul moyen pour le règlement des conflits", selon la lecture du document faite par Nabil Amr, conseiller de M. Abbas.

Le président palestinien a chargé le Premier ministre sortant Ismaël Haniyeh, issu du Hamas, de prendre la tête du gouvernement d'union, a ajouté M. Amr, en lisant un deuxième document faisant état de cette nomination.

Dans ce document, M. Abbas appelle le futur gouvernement à "respecter la légalité internationale et les accords conclus par l'Organisation de libération de la Palestine (OLP)", selon Nabil Amr.

Il s'agit de l'unique référence à la question de la reconnaissance d'Israël et des accords conclus antérieurement entre les Palestiniens et l'Etat hébreu, point d'achoppement des discussions précédentes.
Le Hamas refusait en effet de renoncer à la violence et de reconnaître le droit d'Israël à l'existence, ainsi que les accords passés entre l'OLP et l'Etat hébreu, comme l'exige le Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, ONU, Russie et UE).

Ce refus du Hamas a entraîné la suspension des aides financières occidentales directes à l'Autorité palestinienne, menaçant celle-ci d'asphyxie.

"J'espère que nous mettrons fin aux actes dont nous avons honte (...) et que nous nous engageons dans une action sérieuse pour la libération de notre patrie", a ensuite déclaré M. Abbas, en référence aux affrontements interpalestiniens qui ont fait 67 morts depuis le 25 janvier.

Khaled Mechaal s'est pour sa part engagé "devant Dieu et devant la nation islamique (...) à respecter cet accord". "Notre engagement est total", a-t-il répété.

Lors de la cérémonie de signature, le roi Abdallah s'est félicité de l'accord, qualifié d'"honorable", saluant les signataires pour "s'être hissé à la hauteur de leur responsabilité (...) en arrêtant l'effusion du sang et en réalisant l'unité nationale".

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a salué cette avancée et s'est "réjoui de l'annonce, à La Mecque, d'un accord sur un gouvernement d'union nationale et (a) applaudi l'initiative (...) du roi Abdallah (espèrant) que cet accord (mettrait) fin aux violences et (permettrait) d'assurer un meilleur avenir au peuple palestinien".

A Washington, un porte-parole du département d'Etat a indiqué que les Etats-Unis ne pouvaient réagir sans connaître les détails sur "la composition ou le programme politique" du nouveau gouvernement palestinien, qui doit, a-t-il dit, respecter les trois conditions posées par l'Occident: reconnaissance du droit d'Israël à exister, renoncement à la violence et reconnaissance des accords passés avec l'Etat juif.

Dans la bande de Gaza, l'accord a été salué par des salves d'armes automatiques, tandis qu'Israël restait prudent. "Ce cabinet devra renoncer à la violence, reconnaître Israël, et reconnaître les accords signés entre Israël et les Palestiniens", a répété Miri Eisin, porte-parole du Premier ministre israélien Ehud Olmert.
Réunis à La Mecque depuis mercredi, les deux délégations avaient mis en place la nuit dernière trois groupes de travail chargés de trouver des solutions aux problèmes à résoudre pour parvenir à un accord.
Le premier groupe de travail, chargé de la composition du gouvernement d'union nationale, avait convenu de confier la direction du futur gouvernement à Ismaïl Haniyeh, et de lui adjoindre un vice-Premier ministre choisi au sein du Fatah et nommé par Mahmoud Abbas.

Le groupe de travail a attribué neuf ministères au Hamas, six au Fatah, quatre à des représentants des quatre autres blocs parlementaires Conseil législatif palestinien (CLP, Parlement) et trois à des indépendants.
Le ministère des Affaires étrangères devrait ainsi revenir à Ziad Abou Amr, et le ministère des Finances à Salam Fayadh. Le ministre de l'Intérieur, également un indépendant, sera nommé par le Hamas à condition qu'il ait l'aval de Mahmoud Abbas.

Les deux autres groupes de travail portaient sur le programme politique du gouvernement et sur l'OLP (Organisation de Libération de la Palestine).
Par Suleiman NIMR et Nasser ABOU BAKR
Source : Yahoo! Actualités

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mardi, février 06, 2007

Gaza: Mahmoud Abbas rencontre le chef du Hamas à La Mecque


Le président palestinien Mahmoud Abbas et le chef du Hamas Khaled Mechaal entament mardi un dialogue crucial à La Mecque pour tenter de sceller un accord sur un gouvernement d'union et faire cesser les violences partisanes dont la dernière vague a fait plus de 60 morts.

A la veille de ces discussions sous les auspices de l'Arabie Saoudite, le dernier cessez-le-feu en date, annoncé vendredi, était largement respecté lundi dans la bande de Gaza par le Fatah, le parti de M. Abbas, et le Hamas, le mouvement islamiste qui contrôle le gouvernement depuis mars 2006.

Soixante-six Palestiniens ont été tués -dont trois ont succombé lundi à leurs blessures- dans des combats entre activistes des partis rivaux depuis le 25 janvier, dans les violences les plus meurtrières de ces derniers mois dans la bande de Gaza, sur fond de crise politico-financière sans précédent.

Mardi soir à La Mecque, premier lieu de l'islam dans l'ouest du royaume saoudien, MM. Abbas et Mechaal tenteront de surmonter les divergences qui ont empêché la formation d'un cabinet d'union en dépit de plusieurs mois de dialogue.

Le Premier ministre issu du Hamas, Ismaïl Haniyeh, sera aussi du voyage alors que les pourparlers continuent de buter sur les questions-clés des relations avec Israël et de la répartition des portefeuilles dans un gouvernement d'union.

Le refus du Hamas de reconnaître le droit d'Israël à l'existence et les accords passés entre l'OLP et l'Etat hébreu, comme l'exige le Quartette (ONU, Etats-Unis, Europe, Russie), ont entraîné la suspension des aides financières occidentales directes, laissant les territoires palestiniens au bord de l'asphyxie.

"Nous nous rendons à La Mecque armés d'une sincère volonté de parvenir à un accord mettant fin à la crise, renforçant l'unité et conduisant à la mise en place d'un gouvernement d'union nationale", a déclaré M. Haniyeh lundi lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement.

"Nous n'avons pas d'autre choix que de parvenir à un accord et si nous y travaillons sincèrement, en faisant prévaloir les intérêts de notre peuple, je suis sûr que nous allons réussir", a-t-il ajouté.

Pour le chef du groupe parlementaire du Fatah, Abbas Al-Ahmad, tout accord doit être "basé sur le programme politique de l'OLP". "Le gouvernement doit respecter ce programme ainsi que les accords passés pour nous permettre notamment d'obtenir la levée du blocus", a-t-il déclaré à l'AFP.

"Il faut couper l'herbe sous les pieds d'Israël qui prétend qu'il n'existe pas de partenaire palestinien avec qui négocier", a ajouté M. Ahmad qui devait accompagner M. Abbas à La Mecque.

Dimanche, M. Mechaal, chef du bureau politique du Hamas en exil à Damas, a souhaité "un véritable partenariat entre le Fatah et le Hamas", affirmant qu'il était "interdit d'échouer". M. Mechaal avait eu, le 21 janvier à Damas, une premier rencontre infructueuse avec M. Abbas.

Selon lui, le cessez-le-feu entre les deux mouvements est un "minimum, un point de départ". Les efforts déployés doivent conduire à "un gouvernement d'union".

Selon le représentant palestinien en Arabie Saoudite, Jamal Al-Chobaki, la rencontre aura lieu dans un palais de hôtes à La Mecque et "aucune limite de temps" n'a été fixée pour les discussions.

"Les frères saoudiens feront tout pour que les participants ne rentrent pas sans un accord", a-t-il ajouté.

L'initiative du roi Abdallah d'accueillir cette réunion de conciliation entre M. Abbas et le Hamas à La Mecque avait été annoncée le 28 janvier et les deux parties l'avaient immédiatement acceptée.

Par Sakher ABOU EL-OUN
Source : Yahoo! Actualités

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