jeudi, mars 29, 2007

Accord d’Agadir: C’est enfin parti!

On l’aurait presque oublié. Annoncée pour septembre 2006, par Mustapha Mechahouri, ministre du Commerce extérieur, l’application de l’accord de libre-échange «Quadra», entre le Maroc, la Tunisie, l’Egypte et la Jordanie est enfin effective depuis mardi 27 mars. Le chemin aura été très long: paraphé le 8 mai 2001, signé le 25 février 2004, l’accord a été ratifié en dernier par le Maroc le 11 juillet 2006.

Et depuis? «Il fallait encore harmoniser l’interprétation des clauses de l’accord entre les différents pays», explique-t-on au ministère du Commerce extérieur.

En gros, il s’agissait d’aplanir les différends entre les quatre pays signataires. Et ils étaient de taille: notamment les réticences des industriels des quatre pays concernant le cumul des règles d’origine et certaines clauses de protection. Des sources proches du dossier pointent du doigt l’Egypte et la Jordanie. D’ailleurs, alors que le Maroc et la Tunisie ont émis de véritables circulaires d’application, les deux autres pays du Proche-Orient se sont contentés d’une «simple lettre» de leur ministre du Commerce respectif. La circulaire émise par l’administration des Douanes et Impôts indirects marocaine ne compte pas moins de 176 pages et insiste notamment sur les fameuses règles de cumul d’origine, objet de la discorde, particulièrement le «Protocole pan euro-méditerranéen sur les règles d’origine». Ainsi le cumul d’origine ne joue pas pour les produits agricoles et agro-industriels non encore libéralisés dans le cadre des différents ALE (Turquie, UE et AELE). Plusieurs industriels marocains peuvent d’ores et déjà se frotter les mains. Les textiliens sont en première ligne et souhaitent entrer sur le marché égyptien particulièrement pour l’approvisionnement en fil de coton. Autre enjeu de taille, la Logan en attente d’exportation vers les trois pays. En gros, l’accord d’Agadir prévoit un accès préférentiel aux produits industriels des pays signataires, à compter du premier jour de son entrée en vigueur sur une période de dix ans, dans la perspective de l’établissement de la zone de libre-échange euro-méditerranéenne, à l’horizon 2012.
En vertu du même accord, les pays signataires ont convenu de démanteler toutes les barrières non douanières, notamment celles ayant trait aux aspects financiers, administratifs et techniques imposés aux importations. L’Union européenne n’a cessé de soutenir cette initiative sur le plan politique depuis sa signature à Agadir, au point de taper du poing à la dernière réunion euro-méditérranéene. L’UE a d’ailleurs misé 4 millions d’euros financés sur la programme Meda.




Logan: En route pour l’Egypte

Attendue depuis fort longtemps et sujet à discorde, l’exportation de la Logan marocaine vers l’Egypte est désormais possible. Plus rien ne s’oppose donc, en principe, à l’exportation de la voiture familiale fabriquée au Maroc. Celle-ci bénéficie en effet de deux mesures importantes qui ont changé la donne. D’abord, l’entrée de la Roumanie dans l’UE, depuis le 1e janvier dernier. Ensuite, l’entrée en application de l’accord d’Agadir. La zone euro-méditerranéenne (incluant l’accord Quadra) préconise en effet un seuil d’intégration minimum de 60%, largement dépassé avec le ralliement de la Roumanie (78%). Entre-temps, Renault avait annoncé le début des exportations de sa low-cost vers la France et l’Espagne (cf.www.leconomiste.com). Du travail en perspective donc pour la Somaca, qui devrait assurer sur plusieurs fronts.

Par Amine BOUSHABA
Source : L'economiste

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Mexico échange votre arme à feu contre un PC ou une Xbox

Tandis que de nombreux États s'intéressent aux conséquences des jeux violents sur les jeunes joueurs, allant même jusqu'à critiquer les jeux de courses de voitures, le Mexique, plus précisément sa capitale, tente a contrario de résoudre la violence grâce aux jeux vidéo.

Selon une dépêche de l'agence anglaise Reuters, la police de Mexico propose depuis mardi dernier un programme visant à échanger ses armes contre de l'argent, une console de jeux vidéo, ou un ordinateur, selon le calibre de l'arme.

À l'origine de ce programme, Marcelo Ebrard, le maire de la mégalopole mexicaine, souhaite résorber la violence dans sa cité, ou du moins la réduire, notamment dans certains quartiers chauds.

Un PC de 575 euros contre un gros calibre

L'échange en question est d'une arme à gros calibre (machine gun) pour un ordinateur, et d'une arme à petit calibre pour une Xbox ou quelques pesos mexicains.

100 ordinateurs d'une valeur individuelle de 8 500 pesos (575 euros) sont déjà prêts. Selon un policier sur place, 17 armes auraient déjà été récupérées et échangées.

La police précise que les personnes ramenant leurs armes peuvent le faire sous couvert d'anonymat, et que les armes en question seront toutes détruites par l'armée.

Par Nil Sanyas
Source : PC INpact de Reuters

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mercredi, mars 28, 2007

SFR : offre ADSL et convergence fixe/mobile

SFR a dévoilé mardi matin, à l'occasion d'une conférence de presse, son offre ADSL et son nouveau service de convergence fixe/mobile baptisé « Happy Zone ». Malgré les réserves de la commission européenne sur le rachat de Télé2, SFR se lancera donc bien sur le marché de l'accès ADSL.

L'opérateur a bien confirmé mardi matin le lancement de son offre ADSL le 27 avril prochain, dans un premier temps limitée à ses seuls clients mobiles.

Au niveau du réseau, SFR s'appuiera sur les infrastructures de sa filiale Neuf Cegetel, ce qui lui permettra de proposer dès le départ une offre "triple play" complète : voix sur IP, accès ADSL 2+ 20 Mb/s et télévision IP. Au niveau du matériel, l'offre devrait se composer d'une «SFR box» (fabriquée par Thomson et Bewan) avec accès WiFi, ainsi que d'un boitier TV fourni par NetGem (voir les photos ci-dessous).

Commercialisée à 29,90 euros par mois, cette offre inclut l'option Happy Zone (voir détails de l'offre ci-dessous), permettant aux clients SFR d'utiliser leur combiné cellulaire habituel pour téléphoner de manière illimitée vers des téléphones fixes, dans un rayon de 500 mètres autour de leur domicile.

Compétitif au niveau des tarifs ou des services, SFR mise en outre sur son service client, son réseau commercial et des équipes de plus de 600 installateurs à domicile pour séduire des abonnés qui, après la vague de fusions/acquisitions sur le marché de l'ADSL, pourront ainsi bénéficier de la concurrence introduite par ce nouvel opérateur.

Plus de détails sur « Happy Zone » :

Après six mois de beta-test dans les Bouches du Rhône et en Haute Garonne auprès de 14 500 testeurs, l'opérateur SFR a finalement décidé de généraliser sa nouvelle offre « Happy Zone » à l'ensemble de ses clients. Philosophiquement différente des offres de téléphonie WiFi de Orange (Unik), Neuf (Twin) ou Free (freephone), Happy Zone s'appuie sur des téléphones cellulaires ordinaires, mais introduit une méthode de facturation spécifique pour les appels passés dans un rayon de 500 mètres autour de son domicile.

Moyennant 14,90€ par mois (9,90€ pour les clients avec un an d'ancienneté), Happy Zone permet d'émettre des appels illimités vers les numéros fixes ; Les appels illimités vers les mobiles restent une option, en général limitée à 3 numéros. A partir du 25 avril prochain, SFR proposera également une offre packagée, combinant télévision, VoIP, accès internet ADSL, 20 Mb/s (réseau Neuf Cegetel) et l'option Happy Zone, pour … 29,90 euros par mois (facture unique).

« Ce type d'offre a déjà séduit plus de 3 millions de clients en Europe et a été plébiscitée par nos testeurs. Nous n'introduisons pas de limitation horaire, nous n'obligeons pas nos clients à souscrire à une offre ADSL ou à changer de téléphone mobile», précise Jean-Marc Tasseto, Directeur Marketing SFR, qui rappelle que 81% de ses clients considèrent leur mobile comme leur téléphone principal.

Malgré l'absence d'appels illimités vers les mobiles (une option), l'absence de transferts de données illimités, le doublon avec une ligne fixe VoIP et une concurrence déjà étoffée (Unik, Freephone, Twin mais également Neo de Bouygues Telecom), SFR pense pouvoir séduire plus de 2 millions de clients dès la première année avec Happy Zone, une offre que l'opérateur entend proposer également dès que possible aux clients ADSL de Télé2, une fois que le rachat aura été confirmé par la commission européenne.

Par Vincent
Source : Clubic.com

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Vista : problème de performances avec les accès disques ?

Il existe sous Vista un problème de performances susceptible d'affecter un utilisateur qui tente des manipulations de fichiers, en particulier des copies ou des déplacements. Les symptômes du problème sont toujours les mêmes : la barre de défilement de l’opération avance de manière très lente.

Ce problème n’est ni constant ni même reproductible sur toutes les machines. Si tout est normal pendant un temps, une copie de fichiers peut s’avérer tout à coup très lente, et le problème peut avoir disparu quelque temps après. Sur le forum officiel de Microsoft, on peut lire un sujet créé pour parler du problème.

On ne connaît pas encore la réaction de Microsoft sur le sujet, bien qu’un des participants du forum ait posté un lien vers un article de la base de connaissance de l’éditeur. Cet article contient le descriptif d’une mise à jour réglant des problèmes de performances lorsque que l’on copie des données depuis un serveur vers un réseau. Mais le problème décrit est plus vaste et concerne avant tout les machines locales et non distantes. De plus, cette mise à jour n’est pas disponible au téléchargement et il est nécessaire d’appeler Microsoft pour se la procurer.

Le sujet a attiré plusieurs dizaines de commentaires relatant des expériences ennuyeuses de copies ou de transferts beaucoup trop lents pour venir d’un problème de performances. Selon les cas, il ne s’agissait pas non plus d’engorgements temporaires des machines, si bien que beaucoup envisagent un retour vers Windows XP en attendant que le problème soit réglé.

par Vincent Hermann
Source : PC INpact de Computer World

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Le sommet de Ryad veut redonner une nouvelle vie au plan de paix arabe

Les leaders arabes se réunissent pendant deux jours à partir de mercredi à Ryad sous la présidence de l'Arabie saoudite, pour un sommet à l'issue duquel ils ressortiront de leurs tiroirs une initiative de paix avec Israël datant de cinq ans.

La relance du processus de paix avec Israël, le soutien au nouveau gouvernement palestinien d'union, la situation en Irak et la question du nucléaire au Moyen-Orient sont les principaux thèmes à l'ordre du jour qui feront l'objet de résolutions.

En revanche, la crise politique libanaise a été reléguée au second plan, en raison du blocage de la situation.

Cette impasse se traduit à Ryad par la présence incongrue de deux délégations libanaises, l'une dirigée par le président pro-syrien Emile Lahoud, l'autre par le Premier ministre Fouad Siniora, membre de la majorité parlementaire anti-syrienne soutenu par l'Occident et l'Arabie saoudite.

La séance d'ouverture de ce 19e sommet arabe, prévue pour 13h30 locales (10h30 GMT) au Centre international de conférences du roi Abdel Aziz, comprendra 14 discours, a indiqué un ministre arabe.

Outre le roi Abdallah d'Arabie saoudite, le président soudanais Omar el-Béchir, dont le pays préside la Ligue arabe depuis l'an dernier, prendra également la parole.

A la veille de ce sommet, la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, en visite mardi à Jérusalem, a appelé les Arabes à "s'ouvrir vers Israël (...) afin de lui montrer qu'ils ont accepté sa place au Proche-Orient".

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, de passage à Amman avant de se rendre à Ryad, a lui déclaré "(s'attendre) à ce que les leaders arabes aient pendant leur sommet de bonnes discussions pour aider à la réactivation du processus de paix".

Le Haut représentant de l'UE pour la politique extérieure, Javier Solana, assistera lui aussi à l'ouverture du sommet.

Contrairement aux précédents sommets arabes, minés par d'intenses querelles et marqués par une absence de résultats concrets, celui de Ryad est placé sous le signe du consensus.

Les ministres des Affaires étrangères de l'organisation ont ainsi décidé lundi à l'unanimité de soumettre aux chefs d'Etat, dans sa forme initiale et sans aucun amendement, l'initiative de paix avec Israël adoptée par le sommet arabe de Beyrouth en 2002.

Cette proposition offre à Israël une normalisation de ses relations avec tous les pays arabes, en échange d'un retrait des territoires arabes occupés par l'Etat hébreu depuis 1967, de la création d'un Etat palestinien et d'un règlement de la question des réfugiés palestiniens.

Les Etats-Unis et Israël avaient à l'époque rejeté cette initiative, mais les propos les plus récents de Mme Rice comme du Premier ministre israélien Ehud Olmert se veulent plus conciliants.

Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré mardi: "si cette initiative est anéantie, je ne crois pas que se présentera une meilleure chance de paix dans un proche avenir".

Le sommet appellera aussi à la levée du boycott international contre le nouveau gouvernement palestinien d'union, représenté à Ryad par M. Abbas, soutenu par Washington, et par le Premier ministre Ismaïl Haniyeh, l'un des leaders du mouvement islamiste Hamas.

Par AFP
Source : Yahoo! Actualités

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lundi, mars 26, 2007

L'Iran qualifie la résolution de l'ONU d"illégale" et limite sa coopération avec l'AIEA

L'Iran a réaffirmé dimanche sa volonté de poursuivre son programme d'enrichissement d'uranium, qualifiant la nouvelle résolution de l'ONU alourdissant les sanctions à son encontre "d'illégale" et annonçant qu'il allait limiter sa coopération avec l'AIEA.

"Après cette résolution illégale du Conseil de sécurité, il n'y aura même pas une seconde d'arrêt dans la marche nucléaire pacifique et légale du peuple iranien", a déclaré dimanche le président iranien Mahmoud Ahmadinejad.

"S'ils publient des centaines de papiers du même genre, qu'ils soient certains qu'il ne se passera rien en Iran et notre marche continuera sans aucune interruption", a-t-il ajouté sur son site internet.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté samedi un nouveau texte qui alourdit les sanctions infligées à l'Iran dans sa précédente résolution (1737) de décembre 2006, pour son refus de suspendre ses activités d'enrichissement et de retraitement de l'uranium.

"La résolution 1747 est inacceptable et inapplicable", avait également déclaré dimanche Allaeddine Boroujerdi, président de la Commission des Affaires étrangères du Parlement.

D'ores et déjà, Téhéran a annoncé qu'il allait limiter sa coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

"Suivant la décision du Parlement de limiter la coopération de l'Iran avec l'AIEA, Téhéran a décidé de limiter cette coopération jusqu'à ce que le dossier nucléaire iranien soit transféré du Conseil de sécurité vers cette agence", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Gholamhossein Elham.

Il a expliqué que Téhéran avait accepté voici quatre ans un "arrangement subsidiaire" au Traité de non prolifération nucléaire (TNP) qui le contraignait à déclarer à l'AIEA toute décision sur la construction d'une nouvelle installation nucléaire.

L'Iran va revenir désormais à la situation antérieure, c'est-à-dire qu'il ne fera connaître à l'AIEA l'existence de telles installations que six mois avant de les mettre en service, a-t-il poursuivi.

L'AIEA n'avait pas réagi dans l'immédiat à cette annonce.

Depuis un an et demi, les autorités iraniennes ont mis en avant le Parlement à chaque étape pour "contrer" les décisions des grandes puissances, notamment lorsque le dossier nucléaire iranien avait été envoyé au Conseil de sécurité ou lorsque ce Conseil avait adopté des sanctions économiques.

Le Parlement a voté plusieurs lois pour "obliger" d'abord le gouvernement iranien à suspendre l'application du protocole additionnel, à "reprendre" l'enrichissement d'uranium début 2006 ou encore "réviser" la coopération avec l'AIEA après le vote de la 1737.

Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et l'Allemagne, qui exigent de l'Iran qu'il suspende son enrichissement d'uranium avant de reprendre les négociations, ont proposé de nouvelles discussions avec "l'Iran pour voir si nous pouvons trouver un chemin acceptable pour tous vers des négociations".

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a également appelé à la reprise des pourparlers internationaux tandis que le diplomate en chef de l'Union européenne, Javier Solana, va reprendre contact avec le principal négociateur iranien sur le nucléaire, Ali Larijani, selon un communiqué.

La résolution 1747 prévoit un embargo sur les exportations d'armes par l'Iran et des restrictions volontaires aux ventes d'armements à ce pays.

Elle contient aussi des restrictions financières et commerciales, ainsi que sur les voyages de certaines personnalités iraniennes liées au programme nucléaire.

Le texte comporte en annexe un rappel des propositions économiques et diplomatiques faites à l'Iran par les Européens en juin pour le convaincre de suspendre l'enrichissement.

Par Siavosh GHAZI
Source : Yahoo! Actualités

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samedi, mars 24, 2007

Mahmoud Ahmadinejad n'ira pas à l'ONU

Le président iranien ne pourra pas se rendre à New-York pour participer ce samedi à la réunion du Conseil de sécurité sur le nucléaire iranien

Des problèmes de visa pour entrer aux Etats-unis seraient à l'origine de cette annulation. Selon l'Iran, Washington aurait fait exprès d'attribuer les visas avec retard pour empêcher le voyage de Mahmoud Ahmadinejad. Le Conseil de sécurité doit voter aujourd'hui une nouvelle résolution renforçant les sanctions contre Téhéran qui refuse toujours de stopper l'enrichissement de son uranium. Un des plus hauts responsables du régime islamique, Akbar Hachemi Rafsandjani a déclaré bien avant le vote que l'Iran je cite, "resistera à toute nouvelle résolution adoptée par l'ONU" Pour être adoptée, une résolution doit recueillir au moins neuf voix sur quinze, sans veto d'un des cinq membres permanents. Dans le cas de l'Iran, l'unanimité du Conseil, sera un atout important dans la poursuite des négociations avec Téhéran.

Par EuroNews
Source : Yahoo! Actualités

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jeudi, mars 22, 2007

Maroc: Méditel voit grand et se positionne sur la 3G+

La 3G chez Méditel, c’est fait. La course continue; c’est à qui sera le plus innovant, le plus rapide, le plus compétitif non seulement en termes de prix mais aussi en qualité de service et en valeur ajoutée…


Les offres de produits s’enchaînent donc, mais ne se ressemblent pas forcément. Hier, à l’occasion de la présentation de son bilan, le deuxième opérateur de la place a dévoilé son futur produit 3G. Une connectivité à l’Internet illimité, haut débit allant jusqu’à 3,6 Mb/s pour le résidentiel. Elle est basée sur la technologie HSDPA, dite 3,5 G ou 3G+, protocole offrant des performances dix fois supérieures à la 3G – UMTS R’99 – dont il est une évolution logicielle. La connexion, la plus haute sur le marché pour la grand public, réalisée grâce à un modem USB, est nomade et sans ligne téléphonique, comme chez Wana. Plus encore, grâce au roaming, la connexion pourra courir même en dehors du territoire. Pour les détails de l’offre, le suspens est maintenu. Ils seront dévoilés le jour de la commercialisation du produit, prévue dans quelques semaines.

Voilà pour la nouveauté. En 2006, Méditel affiche sa satisfaction. L’opérateur a bouclé l’année avec un chiffre d’affaires de 4,8 milliards de DH par rapport à 2005, en progression de 9%. Le résultat d’exploitation (avant amortissements, impôts et charges financière), de 880 millions de DH, est en hausse de moitié (58%). Quant au résultat net, il monte en flèche de 266% à 458 millions de DH. Le budget réservé à l’investissement a atteint 1,5 milliard de DH, portant l’enveloppe totale de l’entreprise à près de 20 milliards de DH depuis sa création. Méditel aura donc triplé ses résultats en cinq ans après plusieurs exercices dans le rouge.

Les perspectives sont jugées très encourageantes. Avec un taux de pénétration du mobile de 54%, alors qu’il était à peine de 1,3% en 1999, et une accélération du marché de 13 points par rapport à 2005, l’avenir s’avère plein de promesses. Les télécommunications participent à 5,6% du PIB contre 2,5 en 1999. Inigo Serrano, DG de Méditel, dira: «Le taux de pénétration de 100% se dessine à moyen terme, et nous pourrons probablement le dépasser». Et pour cause: l’opérateur voit son parc clientèle progresser de façon significative: 27% entre 2005 et 2006 (5,2 millions) et de 376% depuis 2001. Par ailleurs, Méditel se positionne de plus en plus dans de nouveaux métiers: Tilifoune dial dar, fixe pour entreprise ou encore transit de données…

Les nouvelles activités représentent d’ailleurs 6% du chiffre d’affaires de l’entreprise. Bien que prévoyant une année 2007 «très dynamique», Méditel aura à compter avec un marché de plus en plus concurrentiel. Le dernier entrant n’est pas le seul à bousculer les anciens. Le développement de la transmission VoIP (Voice over Internet Protocol) ou le transfert de voix par Internet préoccupent de plus en plus les téléopérateurs. Skyp, MSN et autres réseaux constituent en effet des concurrents virtuels avec lesquels il faudra désormais compter. Une réglementation du VoIP est d’ailleurs au calendrier de l’Agence de réglementation des télécommunications (ANRT).

Par Amine BOUSHABA
Source : L'Economiste

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mercredi, mars 21, 2007

Bank Al Maghrib présente ses nouveaux produits islamiques

Les nouveaux produits bancaires (Ijara, Moucharaka et Mourabaha), présentés mardi à Rabat, par le gouverneur de Bank Al-Maghrib (BAM), M. Abdellatif Jouahri, devraient permettre d'élargir la gamme des services bancaires et de contribuer à une meilleure bancarisation de l'économie.

Les nouveaux produits bancaires (Ijara, Moucharaka et Mourabaha), présentés mardi à Rabat, par le gouverneur de Bank Al-Maghrib (BAM), M. Abdellatif Jouahri, devraient permettre d'élargir la gamme des services bancaires et de contribuer à une meilleure bancarisation de l'économie.

BAM a défini, en concertation avec le Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM), le cadre devant régir l'offre de ces produits par les établissements de crédit marocains, lit-on dans un document remis à la presse. L'opération Ijara est définie comme étant tout contrat selon lequel un établissement de crédit met, à titre locatif, un bien meuble ou immeuble à la disposition d'un client.

Elle peut consister en une location simple ou peut également être assortie de l'engagement ferme du locataire d'acquérir le bien loué à l'issue d'une période convenue d'avance. L'opération Moucharaka est définie comme étant tout contrat ayant pour objet la prise de participation, par un établissement de crédit, dans le capital d'une société existante ou en création, en vue de réaliser un profit.

Les deux parties participent aux pertes à hauteur de leur participation et aux profits selon un prorata prédéterminé. L'opération Mourabaha est définie comme étant tout contrat par lequel un établissement de crédit acquiert, à la demande d'un client, un bien meuble ou immeuble en vue de le lui revendre moyennant une marge bénéficiaire convenue d'avance, le règlement par le client se fait en un ou plusieurs versements, à une date ultérieure, ne dépassant pas 48 mois.

Les établissements de crédit procéderont à la commercialisation de ces produits via leur réseau ou filiales. L'offre de ces produits donne lieu à la signature de contrats établis sur la base des règles édictées par "The Accounting and Auditing Organization for Islamic Financial Institutions", organisme basé à Bahreïn qui compte 130 membres représentant 29 pays.

Par MAP
Source : Menara.ma

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mardi, mars 20, 2007

Le paiement par SMS sécurisé, une "première mondiale" lancée en Belgique

Une personne effectue un règlement avec son téléphone portable le 15 décembre 2006 à Strasbourg, grâce à un service expérimental

Les 9,5 millions d'utilisateurs de téléphone portable (GSM) en Belgique pourront d'ici peu payer leur taxi, une visite médicale ou une pizza en envoyant un SMS sécurisé, ont annoncé mardi les développeurs de ce service présenté comme une "première mondiale".

"Dans certains pays, il est déjà possible de payer son soda ou son parking par SMS, mais il s'agit de solutions moins sécurisées pour l'utilisateur et qui offrent moins de garanties de paiement pour le commerçant", explique Vincent Roland, l'administrateur délégué de la société belge Bankys, selon qui "aucun autre pays n'a développé de système équivalent".

Actuellement en période d'essai, le service de paiement de GSM à GSM sera opérationnel en Belgique à partir du 15 mai. Il bénéficie de la norme de sécurité "m-banksafe", installée sur les cartes SIM des GSM.

Pour pouvoir l'utiliser, il faudra disposer d'un compte courant dans une banque belge et être détenteur d'un téléphone portable fonctionnant sur l'un des trois réseaux belges de téléphonie mobile, Proximus, Mobistar ou Base.

L'activation, gratuite et faite une fois pour toute, dure une dizaine de minutes.

Ensuite, le paiement se fait en environ une minute: le commerçant introduit une demande sur son GSM, le client reçoit un SMS et confirme sa volonté de payer grâce à un code secret. Enfin, le client et le commerçant reçoivent chacun un message de confirmation de la transaction.

Le paiement ne peut avoir lieu que si le compte est approvisionné et n'a d'autre limite que celle de la carte bancaire qui lui est associée, en général 2.500 euros en Belgique.

Il n'y a pas de frais d'abonnement ou de connexion, mais chaque opération est facturée 25 centimes d'euros (TVA comprise) pour le client et 49 centimes (hors TVA) pour le commerçant. Ces revenus seront répartis entre Banksys, les opérateurs et les banques belges.

Vu le coût par transaction, le paiement par GSM proposé par Banksys est n'est envisagé que pour des paiements supérieurs à 6 euros.

"Le paiement électronique en Belgique représente environ le quart des transactions en espèces. De plus, quelque 300.000 commerçants n'ont pas de terminaux de paiement, soit parce qu'ils réalisent peu de transactions, soit parce qu'ils sont toujours en déplacement", explique le patron de Banksys.

"Pour ces plombiers, électriciens, chauffeurs de taxi ou livreurs à domicile, le système concilie la souplesse d'un GSM et la sécurité d'un paiement bancaire sécurisé", a-t-il ajouté.

"L'avantage, c'est aussi que le paiement est directement effectué, qu'il ne faut pas louer de terminal et que l'on diminue l'argent liquide que l'on a chez soi, ce qui est rassurant", explique encore M. Roland.

Le paiement par GSM pourra également être utilisé pour le commerce sur internet, notamment par les acheteurs qui ne disposent pas de carte de crédit, tels les adolescents.

En cas de succès en Belgique, Banksys et sa maison-mère, le français Atos, envisagent "des développements au Royaume-Uni, en France ou en Italie", pays où l'utilisation du GSM est très répandue.

La mise au point du système a duré environ trois ans et a coûté "plusieurs centaine de milliers d'euros par opérateur", a expliqué un responsable de Mobistar.

Par AFP
Source : menara.ma

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Au moins 63 morts dans l'incendie d'une maison de retraite en Russie

Au moins 63 personnes ont péri et 33 autres ont été blessées dans l'incendie d'une maison de retraite mardi matin dans la région du Kouban (sud de la Russie), a rapporté l'agence Interfax citant des responsables locaux.

L'incendie a eu lieu dans le village de Kamychevatskaïa. Quatre-vingt-dix-sept occupaient l'établissement au moment de l'incendie, ont ajouté les responsables locaux. Un précédent bilan faisait état d'au moins 50 morts dans l'incendie de l'établissement, qui comptait 93 personnes.

Les blessés ont été transportés dans un hôpital régional proche.

Selon des responsables du ministère des situations d'urgence, cités par l'agence RIA Novosti, le feu s'est déclaré à 01H11 heure de Moscou (22H11 GMT), mais les pompiers ne sont arrivés sur le site du sinistre qu'une heure plus tard car éloignés de 50 km du lieu de l'incendie.

Par AFP
Source : Yahoo! Actualités

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La guerre est ouverte entre Microsoft et Google

Microsoft a déclaré la guerre mardi à Google en l'accusant de piratage systématique alors que les deux groupes s'affrontent maintenant dans le secteur des logiciels bureautiques pour entreprises, jusqu'ici chasse gardée de Microsoft.

"Google essaie partout où il le peut de contourner les limites de la législation sur les droits d'auteurs", a déclaré mardi le principal conseiller juridique du groupe sur ces questions, Thomas Rubin, dans une tribune publiée dans le Financial Times.
Il a critiqué à la fois le projet de Google de numériser les livres des bibliothèques du monde entier, qui selon lui ne profitera pratiquement qu'à Google et non aux éditeurs et auteurs, et le site de clips YouTube, racheté par Google, qui se voit reprocher de diffuser des extraits pirates d'émissions.

David Drummond, directeur juridique de Google, a répondu mardi à l'AFP que "le but des moteurs de recherche et de produits comme Google Book Search et YouTube est d'aider les utilisateurs à trouver des informations provenant de fournisseurs de contenus de toute taille".

"Nous faisons cela en accord avec les lois internationales sur le copyright, ce qui a permis de donner davantage de visibilité et dans de nombreux cas davantage de recettes aux auteurs, éditeurs et producteurs de contenus", a-t-il ajouté, soulignant Google avait "plus de 10.000 partenaires" dans l'édition. YouTube a lui plus de 1.000 partenariat dans la vidéo.

Source : AFP

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lundi, mars 19, 2007

Google Talk maintenant en widget dans les blogs

Google Talk est aujourd'hui proposé sous forme d'un widget à intégrer sur son site web ou sur son blog. Pour ne pas faire les choses à moitié, ce module dispose de fonctions supplémentaires en photo et vidéo. La messagerie, et bien plus, à portée d'un simple clic.

Petit à petit, Google Talk, le logiciel de messagerie instantanée se rend disponible aux utilisateurs sous des formes bien variées. Tout d'abord disponible sous forme d'un logiciel multi-plates-formes à installer, il s'est vite retrouvé sur les pages web sous forme d'une animation Flash puis plus récemment à intégrer sur les pages personnalisables de Google IG aux côtés des flux RSS et autres services. On l'a vu également directement intégré au webmail Gmail et à Orkut, le réseau social de Google.

Discuter, visionner et partager
Le voici maintenant proposé sous forme d'un widget que l'on peut insérer directement sur son blog ou site web perso. Une simple ligne de codes à copier / coller dans la source et le tour est joué ! Avec cela, on disposera non seulement des fonctions désormais connues propres à la messagerie instantanée mais également et ce sont deux nouvelles fonctions supplémentaires de ce widget, la possibilité de visionner des vidéos issues de YouTube et les photographies publiées dans l'album en ligne Picasa.

Nous assistons donc de plus en plus à la convergence des applications Google au sein d'une même interface. Une orientation qui devrait séduire les utilisateurs fervents adeptes de la sphère Google. La mode du widget est simplement passée par là.

Par Yannick A
Source :

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mercredi, mars 07, 2007

C'est le moment de faire carrière au Maroc !

La stratégie volontariste du Maroc attire les SSII françaises. Celles-ci entraînent dans leur sillage des informaticiens qui donnent ainsi un nouvel élan à leurs parcours professionnels.

« En quinze jours, j'ai recruté 16 personnes. Et ce n'est pas fini. Nous serons une cinquantaine à la fin du mois de mars. Il faut faire vite, car nous ne savons pas ce qu'il adviendra du marché de l'emploi au printemps ! » Hassan Abdellaoui est le patron de la nouvelle filiale marocaine de la petite SSII française Telys. Ce Franco-marocain de 43 ans a effectué toute sa carrière en France.

Son diplôme de l'Ecole centrale en poche en 1986, il travaille d'abord en SSII, puis dans le secteur de l'assurance et de la banque. En 2004, il rejoint Telys en tant que directeur associé, avec la ferme intention de créer une offre offshore . Après quelques mois de test avec une société marocaine, il participe à la création d'un joint-venture local. « C'est pour moi une excellente opportunité, se félicite-t-il. Le Maroc se développe si vite ! Quand on vit à Casa (Casablanca), on a envie de participer à la dynamique. C'est un chantier extraordinaire. Du coup, j'ai atteint mon objectif : revenir au Maroc, tout en gardant un pied en France. »

Aujourd'hui, il sait que le temps presse : les mastodontes du service, notamment français, se ruent au Maroc. En particulier à Casablanca, la capitale économique.

« La Bangalore des pays francophones »

Les SSII sont incitées par la stratégie volontariste du gouvernement et, surtout, du roi Mohammed VI, visant à faire du Maroc une grande destination offshore. « Casa deviendra la Bangalore des pays francophones », prédit Hassan Bernoussi, le directeur d'Investir au Maroc, une organisation gouvernementale de promotion économique, lors de sa tournée de communication en France. Capgemini vient d'ailleurs d'arriver.

Après de longs mois de palabres et de tergiversations, le géant français loue des locaux en attendant la livraison, prévue pour juillet prochain, de la plate-forme flambant neuve du fameux Casashore. L'objectif annoncé est clair : monter une équipe de 500 personnes dans les trois prochaines années. Rien à voir, bien sûr, avec les 10 000 ingénieurs de la SSII en Inde. Mais, toutes proportions gardées, l'arrivée du leader français risque fort d'assécher le marché de l'emploi. C'est là que le bât aurait pu blesser. « Le point crucial qui a déterminé notre décision d'implantation au Maroc est l'engagement du Royaume de tout faire pour accroître la quantité d'ingénieurs disponibles dans le pays », poursuit Philippe Donche-Gay, le directeur général de Capgemini France.

Profiter de l'expérience en France pour évoluer vite

Souriante, avenante, mais déterminée, Farida prend une pause de quelques minutes pour raconter son parcours. Après un diplôme d'ingénieur à l'école Mohammedia (l'équivalent marocain de Polytechnique), elle part faire ses armes en France. Quatre ans et demi en SSII, dont deux en Allemagne, et Farida se construit une belle spécialité dans les télécoms. Lorsque son employeur, Unilog, lui propose de rejoindre l'équipe marocaine en plein développement, elle n'hésite pas une seconde. Aujourd'hui, à 27 ans, installée à Rabat, elle est aux commandes d'une équipe d'une dizaine de personnes, qui développe une application de facturation. Et elle ne s'arrêtera sûrement pas là.

« Je réalise mon rêve : mettre à profit les acquis de mon expérience en France pour évoluer rapidement dans mon pays d'origine. » Un parcours qui se banalise, surtout depuis quelques mois. Pour créer les nouvelles structures et apprendre aux jeunes diplômés marocains les méthodes de travail si cruciales dans les centres offshore, rien de tel qu'un management composé essentiellement de Marocains chevronnés, rompus aux pratiques des SSII françaises.

Ainsi Mohammed Lakhlifi, le patron de la nouvelle entité d'Unilog à Casablanca, a-t-il passé dix-huit ans en France, au sein de la SSII. C'est donc en toute logique qu'il a été choisi pour créer la plate-forme de Casa. Et la SSII française a choisi de ne pas attendre un an la livraison des locaux de Casashore. Le 1er juillet dernier, Mohammed Lakhlifi a inauguré un espace tout neuf dans un autre centre d'affaires de Casa. Equipement des locaux, recrutement, construction de toutes pièces de la nouvelle structure, etc. Le dirigeant franco-marocain a dû tout créer ex nihilo.

Même scénario chez Atos Origin. La grande majorité du management arrive de France. « Je fais partie des anciens élèves de l'Insa Lyon. C'est grâce à ce réseau que j'ai trouvé ce job. » Mounir est, lui aussi, venu de France pour participer au développement d'Atos au Maroc. Déjà présente dans le développement de projets pour les clients marocains, la SSII construit également sa structure offshore. Elle vise le recrutement d'une centaine d'ingénieurs, qu'il faudra former aux méthodes de la TMA - en particulier à CMMI. Voilà bien le point fort des ingénieurs et consultants rodés en France : leur maîtrise des processus de développement de maintenance des applications.

Retourner au Maroc après plusieurs années d'expérience en France. La perspective en séduit plus d'un. Mais à une condition non négligeable : accepter de réduire son salaire, globalement de moitié ! Un sacrifice que tous ne sont pas prêts à consentir. Les discours officiels ne gomment pas ce point. « Qu'ils soient nés au Maroc ou en France, les ingénieurs d'origine marocaine sont les bienvenus chez nous. Mais les écarts de salaire sont importants, et subsisteront », prévient Adil Douiri, le ministre de l'Artisanat et de l'Economie sociale, venu porter la bonne parole de l 'offshore en France.

Un inconvénient qu'il convient néanmoins de relativiser. En France, les ingénieurs marocains subissent encore souvent les discriminations, et peinent à évoluer. Au Maroc, ce plafond de verre se transforme en tapis rouge. Ils deviennent porteurs d'une connaissance indispensable. Sans compter que, comme dans toute nouvelle activité, de nombreuses places sont à prendre très rapidement.

Pour ce faire, les réseaux se multiplient. Dans la lignée de celui des anciens élèves des Insa, se sont créés des réseaux particulièrement opérationnels. A l'instar d'Académia, qui a pour cofondateur le ministre Adil Douiri. Lequel milite depuis 1997 en faveur du retour au Maroc des étudiants les plus brillants, notamment par le biais de l'aide à l'insertion professionnelle. Tout un programme.

Des écoles d'ingénieurs à la qualité reconnue


Et ce n'est pas tout : chaque année, le Forum Rhône-Alpes accueille le Carrefour maghrébin. Un salon de recrutement dédié aux entreprises d'Afrique du Nord - et surtout marocaines -, en quête de profils de haut niveau résidant en France. Une occasion à ne pas manquer - la prochaine édition se tiendra les 7 et 8 mars prochains. « Nous avons lancé cette rencontre pour les étudiants d'origine marocaine, dont une grande partie souffre de discrimination en France. Le pays est en pleine évolution, et de nombreuses opportunités leur sont offertes », affirme Yasmina Benchekroun, une étudiante de 21 ans, en quatrième année de l'Insa Lyon et responsable de la communication du salon.

Le moment est donc opportun pour profiter de cette formidable expansion. D'autant que la relève ne tardera pas à prendre le relais. « C'est une grande chance pour moi de travailler dans une entreprise française : j'y apprends la rigueur, les méthodes de travail, la discipline, l'autonomie. Et nous voyons le client, qui se rend ici tous les trois mois. » A 22 ans, le jeune Faris a été recruté par GFI Maroc, l'été dernier, à la sortie de son école d'ingénieurs à Casa. Le prestataire l'a invité à rejoindre sa première équipe offshore . Une aubaine. Dans quelques mois, l'espace offshore de GFI comptera plusieurs dizaines d'ingénieurs. Recrutés localement, cette fois, puisque c'est le but de ces plates-formes.

Atout indéniable du Maroc sur le terrain de l'informatique : le pays entretient depuis de nombreuses années une forte culture mathématique. Ses ingénieurs sont réputés pour leurs fortes compétences. Ajoutons à cela une motivation rare en Europe, et le cocktail produit des équipes particulièrement efficaces. Reste tout de même une inconnue, et de taille. Les prochaines élections marocaines, en juin 2007, risquent de voir la tendance islamiste dominer... Qu'en sera-t-il alors de cette prodigieuse ouverture ?

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Les avantages de Casablanca
  • Qui est concerné ?
Les sociétés de services déçues de l'Inde et autres destinations lointaines et anglophones. Et surtout celles qui développent des applications ne nécessitant pas d'être traduites en anglais.
  • Quels sont les atouts de Casashore ?

Le coût total du salaire d'un jeune diplômé. A savoir 1 500 euros, charges patronales comprises. Le prix du mètre carré à Casashore, soit 8 euros. Sans compter les avantages sociaux et fiscaux.

  • Quel est le prochain enjeu ?

Seuls 4 400 jeunes diplômés sortent des écoles d'ingénieurs chaque année au Maroc. Et, bien sûr, tous ne se destinent pas à l'informatique. Le programme Emergence lancé par le gouvernement marocain prévoit donc de porter ce chiffre à 10 000 à l'horizon 2012.


Casashore en chiffres 53 hectares

C'est la superficie du terrain qui accueille la plate-forme en cours de construction. Elle est située sur la route reliant Casablanca à l'aéroport. Le premier lot sera livré en juillet prochain.

  • 60 000 emplois créés

Tant directs qu'indirects, et toutes spécialités confondues (BPO, centre d'appel, informatique, etc.)

  • 70 % de locaux réservés

Par Unilog, Capgemini, GFI, mais aussi BNP Paribas ou AXA... Pour chacun, une surface d'au moins 1 000 mètres carrés afin de loger un minimum de 150 personnes. Soit le gabarit standard d'un centre de service.


Jean-Claude Bureau (Insa Lyon) : « plus de 400 ingénieurs marocains ont été formés chez nous »

  • Pourquoi l'Insa Lyon est-il si présent au Maroc ?

Jean-Claude Bureau : Nous travaillons avec le Maroc depuis 1961. Et l'Association des chercheurs et élèves marocains de l'Insa (l'Aceimi), créée par Abid Heddoun en 1968, est particulièrement active. Plus de 400 ingénieurs marocains ont été formés chez nous. En 1998, nous avons créé un Insa à Tanger, puis le modèle a été repris sur tout le territoire : Oujda, Fez, Marrakech, etc. Actuellement, nous mettons en place des co-laboratoires de recherche avec le Maroc, et nous participons au projet « 10 000 ingénieurs en 2012 » . Notamment en formant des formateurs.

  • Que pensez-vous de la flambée de l'offshore au Maroc ?

J.-C. B. : Je travaille avec eux depuis vingt-six ans. Je pense que c'est une très bonne chose. Aujourd'hui, et en particulier depuis deux ans, le Maroc décolle. Le tissu des entreprises se développe, et la plupart des ingénieurs Insa rentrent dans leur pays. Souvent pour créer leur entreprise. Les conditions de travail et de vie y sont meilleures et l'ouverture est phénoménale. Un point noir subsiste : le baccalauréat de mathématiques a été durci. Il est devenu trop sélectif. Le pays risque donc de manquer de jeunes candidats aux écoles d'ingénieurs.

Par Corinne Zerbib, 01 Informatique
Source : http://www.01net.com/

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