samedi, septembre 29, 2007

Le plus grand Mall d’Afrique du Nord à Casablanca

Morroco’Mall, projet conjoint Groupe Aksal / Nesk Investment. Près de 2 milliards de DH investis. Hypermarché, salle de cinéma 3D, jardin organique, patinoire…

Shopping victims, retenez cette date, 2010. Elle correspond à la fin du chantier du plus grand centre commercial d’Afrique du Nord à Casablanca. Il s’agit de Morocco’Mall qui sera édifié au cœur de la corniche casablancaise, tout près du restaurant A Ma Bretagne. Les travaux de construction devraient commencer ce mois-ci.

Salwa Idrissi Akhannouch et Emad Eldin Abdalla, promoteurs de ce méga projet, n’ont pas rechigné sur les moyens pour garantir son succès. Avec un investissement de 2 milliards de DH, un terrain au cœur de la corniche, Nesk Investment et le Groupe Aksal, deux opérateurs dynamiques de mode et de la distribution, il semblerait que les ingrédients soient réunis pour que la mayonnaise prenne. D’ailleurs, les deux groupes n’ont pas caché leur ambition de faire de Morocco’Mall un haut lieu de détente et de loisirs dans la métropole, et pourquoi pas de réitérer l’expérience dans d’autres villes.

Ce programme d’investissement ambitionne de drainer pas moins de 5.000 emplois directs répartis entre le centre commercial et les différentes activités de détente et de loisirs, et plus de 15 millions de visiteurs pour un chiffre d’affaires de 5 milliards de DH.Le Mall agrémentera l’offre touristique de la capitale économique et promet de devenir un pôle d’attraction avec près de 200 enseignes nationales et internationales référencées. Ainsi, des enseignes comme Zara, Mango, Massimo Dutti, La Senza, etc. devraient réserver leur local au sein du prestigieux centre commercial.

L’offre en détente et loisirs n’en est pas moins éloquente. Il s’agira pour l’essentiel d’activités originales proposées pour la première fois au Maroc telles qu’un cinéma 3D avec une salle de 400 places. L’offre sera aussi agrémentée d’un aquapark, de Kids Park, un jardin organique et une patinoire pouvant accueillir des compétitions et des exhibitions artistiques. Un hypermarché, un spa et une terrasse d’une quarantaine de restaurants viendront se rajouter au décor. Sur le plan architectural, Morocco’Mall, qui sera conçu par des cabinets architecturaux internationaux, promet d’adopter un style avant-gardiste et d’obéir aux normes internationales les plus rigoureuses en matière de sécurité et de fonctionnalité. L’édifice sera accessible depuis 5 points d’entrée et disposera de 5 ascenseurs panoramiques. Pour un maximum de convivialité, le projet adoptera les habitudes des Casablancais. Le code couleur de la métropole, bleu et blanc, sera dominant et une promenade piétonne de 600 mètres sera aménagée. De même, ont été prévus un parking souterrain de 90.000 m² avec 5.000 places et des voies de circulation propres au projet destinées à en faciliter l’accès aux transports en commun. D’ailleurs, pour garantir l’accès au site, des navettes spéciales, des terminaux de bus et des stations pour taxis seront initiés pour faciliter la desserte du site et accompagner l’offre des transporteurs.

Globalement, il s’agira de repenser la notion de shopping et d’initier les visiteurs, quel que soit leur pouvoir d’achat, à de nouvelles formes de divertissements aussi ludiques qu’essentielles à l’essor d’un pareil projet.

Projet citoyen

D'après les initiateurs du Mall, ils ne seraient pas les seuls à bénéficier de ce projet. En effet, les promoteurs ont insisté sur l’aspect citoyen de leur programme d’investissement. Ils comptent donc enrichir la corniche casablancaise avec une promenade de 600 mètres ouverte au public et abondamment fournie en verdure. Afin de faciliter l’accès aux visiteurs sans que la circulation ne connaisse de perturbation, le doublement de la voie publique bordant le bâtiment, soit près de 300 mètres linéaires, est aussi prévu.
L’alliance des deux groupes devrait se concrétiser par la formation d’un holding, Al Amine d’investissement immobilier SARL, détenu à parts égales par les deux associés.


Par Sara BADI
Source : L'economiste

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mercredi, septembre 26, 2007

M2M: La success story «made in Maroc»

Le pari gagnant de la carte à puce. Des débuts à l’Est… puis l’expansion mondiale.
Reconnu comme un modèle de réussite, et bien au-delà des frontières marocaines, M2M a bâti un empire de l’informatique sécurisé qui s’étend aujourd’hui à tous les continents.


Avec un CA estimé à 93 millions de dirhams en 2007 (contre 72 millions en 2006) et une valorisation qui s’élève à 1 milliard, la multinationale marocaine prévoit un taux de croissance annuel moyen de 21,3% sur la période 2006-2011.

«Nous devons cette réussite à la persévérance et au travail motivé par la performance, l’innovation et surtout par notre conviction ferme que la technologie marocaine a tous les atouts et les compétences pour s’exporter et rayonner dans les grands sites des plus grandes entreprises du monde», explique Redouan Beyad, président de M2M Group, avant d’ajouter: «C’est uniquement dans cette mesure que nous considérons que M2M est une success story». Humble mais alerte, l’homme, d’une stature imposante place le professionnalisme et l’audace en tête de ses valeurs. En 1990, il quitte son statut confortable à l’étranger pour revenir au Maroc et fonder avec deux de ses amis, Mounir Essayegh et Karim Matrouf, la société M2M.

Les jeunes chercheurs fraîchement débarqués croient en la technologie de la carte à puce, mais le secteur est encore en émergence à l’époque. Ils font donc leurs débuts timides dans les pays de la CEI (ex-URSS) ainsi qu’en Europe de l’Est puis au Maroc. Mais très vite, leurs efforts sont récompensés avec en 1992, la consécration de la jeune société en acteur principal du marché bancaire au Maroc, et aussi de grands projets avant-gardistes en République tchèque et dans les pays de l’ex-Union soviétique. Puis tout s’enchaîne très vite, sur fond de politique marketing très dynamique.

Après les premières certifications Visa et Mastercard en 1995, la persévérance gratifiante se traduit par des avancées concrètes: en 1997, 60% du chiffre d’affaires est réalisé à l’international. Puis en 2000 le groupe achève son premier système monétique complet, il est certifié EMV au Moyen-Orient et s’attaque alors aux standards industriels. Jusqu’en 2005, M2M assoit son règne sur l’univers de la transaction électronique. Il se diversifie avec le lancement d’outsourcing (5 millions de transactions par jour) et généralise son architecture système. Peu à peu, la petite entreprise nationale prend des allures de multinationale avec la création d’un siège à Paris en 2001, au Caire en 2005, à Dubaï en 2006 puis récemment à Singapour (voir ci-contre). Aujourd’hui, elle arbore fièrement des résultats et une expertise qui la place en leader sur le marché mondial.

Avec un personnel d’une centaine de personnes, essentiellement des ingénieurs, le groupe réalise plus de 80% de ses ventes à l’export, et compte à son actif cinq filiales internationales et plus de 200 références dans 35 pays. Parmi les clients utilisateurs de ces solutions 100% «made in Morocco», on retrouve de grandes enseignes tel qu’Attijarwafa bank, le groupe BNP Paribas, Algérie Poste, National Bank of Egypt ou encore l’aéroport de Nice-Côte d’Azur.


Par Najlae NAAOUMI
Source : L'economiste

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Divorce en vue entre le FC Barcelone et Ronaldinho ?

Un divorce à plus ou moins brève échéance entre le FC Barcelone et l'attaquant brésilien Ronaldinho, donné partant pour Chelsea ou l'AC Milan, était évoqué mardi avec insistance en Espagne.

Le Barça en a assez des frasques et de la méforme de "Ronnie", et ce dernier, "fatigué" des campagnes visant sa vie privée, envisage de quitter à terme le club où il joue depuis 2003, selon les médias espagnols.

Les spéculations sur cette rupture annoncée remplissaient mardi les pages sportives des quotidiens, de même que les rumeurs, émanant du quotidien anglais The Sun, d'une proposition d'achat de Chelsea allant jusqu'à 70 millions d'euros, avec un salaire annuel stratosphérique de 17 millions d'euros.

Invisible depuis cinq jours, après avoir été accusé par les médias de sorties nocturnes prolongées avant les matches, Ronaldinho continuait mardi à soigner une "contracture" qui a entraîné son forfait samedi contre le FC Séville.

Absent des entraînements, il n'a pas été convoqué pour le match de la 5e journée de la Liga mercredi contre Saragosse, après avoir été sorti à trois reprises en cours de partie depuis le début de la saison par l'entraîneur Franck Rijkaard.

Le président du Barça, Joan Laporta, a déclaré lundi soir qu'il fallait "aider (Ronaldinho) à récupérer sa meilleure forme, pour qu'il ne se sente pas à l'écart", précisant qu'il n'avait reçu "aucune offre ferme" pour le joueur, ni de l'AC Milan, ni de Chelsea.

Rijkaard a pour sa part pris la défense de Ronaldinho mardi en qualifiant d'injustes les critiques adressées au joueur, et a rejeté toute idée de transfert du Brésilien. Ceux qui le critiquent ont oublié sa "valeur incroyable (..) nous sommes tous humains, lui aussi et quand il se sentira à nouveau bien physiquement, il sera celui que nous connaissons tous. C'est un joueur très important pour nous", a-t-il déclaré.

Mais ces déclarations conciliantes contrastaient avec "l'ultimatum" que, selon la presse espagnole, le Barça aurait donné au joueur: "Si tu ne changes pas, tu te retrouves à la rue", selon le quotidien sportif Marca.

Ce dernier écrivait mardi qu'il n'y a "aucun doute" que le club vendra Ronaldinho à la fin de la saison ou pendant le mercato hivernal, un avis partagé par plusieurs autres médias espagnols. Le frère et agent du joueur brésilien Roberto de Assis, qui serait en contact avec Chelsea, a dénoncé pour sa part des attaques selon lui orchestrées par certains responsables du Barça, notamment l'entourage de Joan Laporta.

Il a d'autre part affirmé que Ronaldinho, 27 ans, avait l'esprit "tranquille", disposant d'un contrat jusqu'en 2010 avec le club blaugrana. Cet accord, toutefois, va devoir être renégocié, dans la mesure où la pression fiscale sur les revenus salariaux du joueur brésilien (près de 8 millions d'euros par an), devrait fortement augmenter l'année prochaine.

Sifflé par le public du Camp Nou, critiqué par l'ancienne vedette du Barça Johan Cruyff, confronté à un Rijkaard qui aurait perdu patience, Ronaldinho est toujours officiellement soutenu par ses coéquipiers.

Le jeune Argentin Lionel Messi lui a dédié ses deux buts samedi et le défenseur italien Gianluca Zambrotta a dit ne rien voir de répréhensible à aller "prendre un verre" 48 heures avant un match, comme l'aurait fait récemment le Brésilien.

Mais ce dernier a perdu son sourire légendaire et la forme qui lui avait permis de remporter le Ballon d'or 2005 et d'aider le Barça à gagner deux Ligas (2005 et 2006) et une Ligue des Champions (2006). D'où une possible aspiration à de nouveaux horizons.


Par AFP
Source : Menara

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Un cours pour apprendre à respecter les files d'attente aux arrêts de bus

Photo : File d'attente devant la banque Northern Rock

Les étudiants étrangers effectuant des séjours linguistiques sur l'île de Wight (sud de l'Angleterre) vont bientôt devoir ajouter un cours à leur cursus: apprendre à respecter les files d'attente aux arrêts de bus, pour ne pas froisser les autochtones.

La société Southern Vectis, qui gère les bus sur l'île de Wight, a annoncé lundi qu'elle allait contacter les écoles de langue locales après avoir reçu des plaintes d'habitants mécontents de l'attitude désinvolte de jeunes étudiants étrangers.

La société Southern Vectis, qui gère les bus sur l'île de Wight, a annoncé lundi qu'elle allait contacter les écoles de langue locales après avoir reçu des plaintes d'habitants mécontents de l'attitude désinvolte de jeunes étudiants étrangers.

"Sur l'île de Wight, nous recevons beaucoup d'étudiants étrangers qui séjournent avec des familles d'accueil", a expliqué March Morgan Huws, l'un des responsables de la société. "Chez eux, on ne fait pas la queue en attendant le bus et il y a une mêlée à chaque fois qu'un bus arrive, alors que dans la culture britannique on a une file d'attente bien ordonnée". "Nous avons reçu pas mal de plaintes de résidents qui font la queue de façon ordonnée et qui se font passer devant par tous ces étudiants étrangers", a-t-il relevé.

La compagnie de bus a donc décidé de "travailler avec les écoles de langue pour donner quelques instructions sur les bonnes manières en matière de files d'attente", a expliqué M. Huws.

L'art de faire la queue fait partie intégrante de la culture britannique, comme l'ont récemment illustré les longues files d'attente impeccablement alignées devant les agences de la banque Northern Rock. Lorsqu'un intrus tente de passer devant les autres, il s'attire généralement quelques murmures désapprobateurs, tandis que la file se resserre pour l'empêcher de perpétrer son forfait. Mais la plupart des Britanniques sont trop polis pour lui faire directement une remarque.


Par Khalid FENSAB
Source : Menara Junior

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mardi, septembre 25, 2007

Banques : Les produits «halal» débarquent début octobre

Ils ont fait couler tellement d’encre. Le contour de ces produits alternatifs vient d’être validé par Bank Al-Maghrib. Ils seront commercialisés dans quelques semaines.

Après trois mois d’attente, minimum, les détails relatifs aux produits alternatifs viennent, enfin, d’être validés par le wali de Bank Al-Maghrib, pour qu’ils commencent à être commercialisés par nos établissements de crédit à partir du premier octobre.

En fait, les directives de Bank Al-Maghrib (BAM) en la matière ont été résumées dans la recommandation publiée par direction de la supervision bancaire qui dépend de cette institution pour tracer les grandes lignes, aux établissements de crédit, de ces mêmes produits, et les décliner en trois volets.

Sur la question du «qui peut octroyer ce type de crédits», loin d’être un élément d’exclusivité, comme l’ont «prédit» certains bruits du secteur financier, Bank Al-Maghrib accorde cette prérogative aux banques de manière générale, tandis que les sociétés de financement sont limitées par leur champ d’action et n’offriront que les produits alternatifs qui entrent dans le cadre de leur agrément. Sachant, toutefois, que les établissements de crédit offrant les produits prévus par le texte en question sont mis dans l’obligation de s’assurer par tout moyen de leur conformité aux standards internationaux en la matière.

Pour ce qui est des produits eux-mêmes, il s’agit, d’une part, de l’Ijara, qui, selon la définition arrêtée par la banque centrale, est «tout contrat selon lequel un établissement de crédit met, à titre locatif, un bien meuble ou immeuble déterminé, identifié et propriété de cet établissement, à la disposition d’un client pour un usage autorisé par la loi». À savoir que ce type de contrat peut se donner pour objet une location simple, ou même être accompagné de l’engagement «ferme» du locataire d’acquérir le bien loué à l’issue d’une période convenue d’avance.

Cette formule se présente sous deux aspects. Soit que l’objet du contrat est une location simple, et on parle de la «Ijara tachghilia», soit que ce contrat est assorti de l’engagement ferme d’acquisition par le locataire et on parle de la «Ijara wa iqtina»

Notons, toutefois, que ce type de contrat ne peut avoir trait à la location de biens incorporels ou de droits d’exploitation de ressources naturelles.
Module « halalisé » du capital investment. La Moucharaka est destinée aux sociétés en général, existantes ou en création, sans spécifications de taille ou de secteur. En fait, elle se veut être «tout contrat ayant pour objet la prise de participation, par un établissement de crédit, dans le capital d’une société existante ou en création, en vue de réaliser un profit».

Spécificité.
Il a été tracé que les deux parties à ce contrat participent aux pertes à hauteur de leur participation et aux profits selon un prorata prédéterminé, et que les participations de type Moucharaka ne puissent être prises que dans des sociétés de capitaux. La Moucharaka peut se décliner sous deux formes. La «Moucharaka tabita», par laquelle l’établissement de crédit et le client demeurent partenaires au sein de la société jusqu’à l’expiration du contrat les liant, ou la «Moucharaka moutanakissa» dans le cadre de laquelle l’établissement de crédit se retire progressivement du capital social conformément aux stipulations du contrat.
Cependant, la banque centrale reste ferme. «Le contrat de Moucharaka ne doit comporter aucune stipulation visant à garantir à l’une des parties la valeur de sa participation au capital social indépendamment des résultats de la société», souligne cet établissement dans sa recommandation.

Tercio, la Mourabaha donne le droit à un établissement de crédit d’acquérir, «à la demande d’un client, un bien meuble ou immeuble en vue de le lui revendre à son coût d’acquisition plus une rémunération convenue d’avance».

En guise d’échéancier, le règlement par le client «donneur d’ordre», se fait en un seul ou plusieurs versements sur la base d’une durée convenue d’avance dans le corps du contrat signé par les parties.

Aussi, BAM souligne que «l’imputation de la rémunération aux produits de l’établissement de crédit doit se faire de manière étalée, sur la durée de vie du contrat». Point de spéculations. Il est interdit que l’objet de ce contrat consiste en l’acquisition de biens n’existant pas à la date de la signature par les parties, qui sont bien sûr, le client donneur d’ordre, l’établissement de crédit et le vendeur. Par ailleurs, il est, également, interdit aux établissements de crédit, quel que soit le cas, de réviser à la hausse la rémunération prévue dans le contrat.
Bémol. Loin d’être des produits à la portée, ils reviendraient plus cher, mais de combien ?, par rapport aux crédits classiques jusque-là commercialisés sur le marché ; il faut, donc attendre qu’ils soient sur les marchés pour pouvoir polémiquer sur les éléments risque et coût.


Par : Meriem Allam
Source : Meriem Allam

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Attijariwafa bank traquée sur le Net

Son site est «cloné» par un jeune informaticien, il lui supprime un «t» et propose à la banque de le racheter. L’auteur écope de six mois de prison et 610.000 DH d’amende.

L’informatique peut mener loin, très loin… devant les juges par exemple. Noureddine Radi en sait quelque chose. Son histoire commence par un clic de souris et se termine par un procès. Le jeune homme a la trentaine presque, natif de l’Oriental et informaticien de profession. Il a été condamné, le 17 juillet par le tribunal de 1re instance de Casablanca, à six mois de prison avec sursis. Motif de la condamnation, avoir porté atteinte aux systèmes de traitement automatisé des données d’Attijariwafa bank. Un délit qui passe aussi bien sous le couperet de la loi n°07-03 que l’article 607-3 et suivant du code pénal.

En plus de sa condamnation, l’informaticien devra payer 10.000 DH d’amende au titre de l’action publique et 600.000 DH pour la partie civile. C’est une «fortune» pour un jeune fonctionnaire, fraîchement diplômé de l’école supérieure de technologie (EST) d’Oujda. Son avocat, Me Khalid Barakat, a déjà interjeté appel.
L’affaire remonte à 2004. Le jeune informaticien se connecte à un site, www.whois.net , dont l’activité est la vente de domaines sur le net. Radi est intéressé par l’offre. «Mon but était d’acheter les domaines pour les revendre ensuite, en réalisant une plus-value bien sûr», a déclaré le suspect lors de son interrogatoire par la police judiciaire (BNPJ). Mais pour y parvenir, il fallait d’abord commencer par acquérir son espace numérique. Sauf que le paiement se fait en euros.

Ainsi, Radi emprunte une Master Card auprès d’un ancien camarade de classe. Ce dernier, cadre chez Alcatel, se déplaçait régulièrement entre la France et le Maroc. Un petit détail. Noureddine Radi «ne parle pas d’achat de domaines à son copain mais de livres»! Il le précise lui-même dans le procès-verbal de BNPJ dont L’Economiste détient copie. C’est à partir de ce moment-là que l’affaire se corse.
A lieu d’acheter des livres, Radi va «cloner» le site d’Attijariwafa bank. Il prend la «précaution» de supprimer un «t» au nom du site qu’il crée (www.Atijariwafabank.com). Radi a déboursé 350 DH (35 euros) à domaine.fr pour lancer son site. Pendant un an, «je n’ai cessé d’envoyer des courriels à la banque. Je lui avais proposé d’acheter le site que j’ai créé», explique le jeune informaticien. Aucune réponse. Le PV de la police judiciaire précise que les e-mails étaient expédiés sous couvert du pseudonyme «Mol Mol».

Dans un second temps, il va «cloner», toujours à partir du site d’Attijari, un certain nombre d’informations. Des données qui concernent l’institution financière elle-même. Il rajoute, en bas de page, d’autres éléments: «boycott Israël», le drapeau de l’Etat Hébreux et un signe de «sens interdit». Ses «rajouts visaient à éviter aux internautes toute confusion avec le site d’Attijariwafa bank», a déclaré Radi devant les juges.

Quelque temps après, «le site a été supprimé de la toile par la banque», d’après les déclarations de l’accusé. Il ne se décourage pas et récidive en lançant d’autres sites: atijariwafa.com, khalidoudghiri.com, oudghiri.com, (du nom de l’ex-PDG de la banque). A noter que le coût total des achats de domaines est de 850 DH seulement! «Mon but était de démontrer aux dirigeants de la banque qu’il y a des failles dans leur stratégie de choix des sites internet», précise Radi dans le jugement n°4053/07 dont L’Economiste détient copie. Encore une fois, les sites ont été supprimés à la demande d’Attijariwafa bank. Entre temps, la filiale financière de l’ONA a déposé plainte.

«Crime et châtiment»

Le tribunal a tranché. Noureddine Radi a été reconnu coupable de fraude (article 607-3 du CP). La qualification se réfère à deux éléments. Le premier est matériel puisqu’il consiste en la suppression du 2e «t» d’Attijariwafa bank. Un acte ayant induit les internautes en erreur.
L’accusé a d’ailleurs reçu des e-mails provenant des clients d’Attijari», précise le jugement. La pratique a été qualifiée de «typosquating» par les juges et non pas de «cybersquating». Celui-ci consiste tout simplement à infiltrer un site et à le squatter. Ce qui n’est pas le cas dans cette affaire. De plus, l’accusé a utilisé dans son site les mêmes couleurs et les signes propres à Attijariwafa bank. Radi ne s’est pas «connecté au site de la banque par hasard ou par erreur», argumentent les juges.
C’est l’élément intentionnel de l’infraction. Il y a eu donc une volonté caractérisée de s’introduire. La partie civile a fait valoir le préjudice moral et matériel.
Ces actes ont porté «atteinte à la réputation commerciale de la banque. Elle a été amplifiée à l’étranger par l’intérimaire d’internet», souligne le jugement. Le préjudice matériel réside dans l’ensemble des démarches entreprises par Attijariwafa bank. Elle a notamment fait appel au service de la société d’informatique «Synec» pour démasquer l’auteur de l’infraction. Et à un cabinet d’avocats et huissiers de justice, tous les deux Français, pour faire le suivi de l’affaire à l’étranger (dépôt de plainte, PV de constat...). L’accusé a bénéficié de circonstances atténuantes. Il n’avait pas d’antécédents judiciaires. C’est ce qui lui a évité la prison ferme. Il devra débourser 600.000 DH pour la partie civile. Comme quoi «le crime ne paye jamais».

Que dit la loi ?

C’est l’un des premiers dossiers où la justice a eu recours à l’article 607-3 et suivants du code pénal. Il dispose que «le fait d’accéder, frauduleusement, dans tout ou partie d’un système de traitement automatisé de données est puni d’un mois à trois mois d’emprisonnement et de 2.000 à 10.000 DH d’amende ou de l’une de ces deux peines seulement…» Les peines prévues par la loi n°07.03 relative à la protection pénale des systèmes de traitement automatisé peuvent aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement.


Par Faiçal FAQUIHI
Source: L'economiste

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jeudi, septembre 20, 2007

eBay retire une annonce qui mettait la Belgique en vente

Le site de ventes en ligne eBay.be a retiré lundi soir une annonce mettant la Belgique en vente, alors que le prix d'achat, à l'origine de un euro, avait déjà atteint 10 millions d'euros à 17h30, a indiqué le porte-parole d'eBay, Peter Burin, cité par l'agence de presse Belga.

Depuis le 15 septembre, les internautes pouvaient émettre une offre d'achat pour "la Belgique, un royaume en trois parties". Le vendeur est un ancien journaliste, Gerrit Six.

Il avait mis le pays en vente pour une valeur de départ de un euro, mais après 26 offres, le montant s'était envolé pour atteindre 10 millions d'euros.

Dans l'annonce, on pouvait lire que la Belgique pouvait être acquise en un seul bloc bien que ce choix soit déconseillé par le vendeur. Les trois régions du pays, la Flandre, Bruxelles et la Wallonie, pouvaient également être achetées séparément mais "en faisant attention à la dette de l'Etat de 300 millions d'euros qui doit encore être répartie", plaisantait le vendeur.

En mettant cette annonce en ligne, Gerrit Six espérait attirer un minimum l'attention.

"Et ça marche visiblement. Je suis dans tous les journaux. 'Le Monde' court après moi pendant toute une journée pour m'interviewer", a-t-il commenté.

Selon le porte-parole d'eBay, ce n'est pas la première fois que la Belgique est à vendre sur eBay.

"Mais à l'époque, ce n'était pas un Belge qui avait fait l'annonce et elle n'était pas aussi bien tournée et aussi drôle. Celle-ci est non provocante et assez subtile", estime Peter Burin, cité par Belga.

Cette annonce intervient au centième jour de la crise politique qui secoue la Belgique et fait craindre l'éclatement imminent du pays.


Par AFP
Source : Yahoo! Actualités

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S.M. le Roi nomme M. Abbas El Fassi Premier ministre

Le Souverain charge le Premier ministre désigné d'engager de larges consultations avec les différents partis politiques et de soumettre à la haute appréciation royale dans les meilleurs délais des propositions sur la composition du nouveau gouvernement

Hautes instructions royales pour que de telles consultations soient empreintes d'un esprit d'ouverture et de consensus, dans un objectif d'homogénéité et d'efficacité.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste, a reçu, mercredi en début d'après midi à la Salle du Trône du Palais Royal de Rabat, M. Abbas El Fassi, secrétaire général du Parti de l'Istiqlal, et l'a nommé Premier ministre, conformément aux dispositions de l'article 24 de la Constitution du Royaume, annonce un communiqué du Cabinet Royal.

Le Souverain a chargé le Premier ministre désigné d'engager de larges consultations avec les différents partis politiques et de soumettre à la Haute appréciation royale, dans les meilleurs délais, des propositions au sujet de la composition du nouveau gouvernement, ajoute le communiqué.

Au cours de cette audience, poursuit le communiqué, Sa Majesté le Roi, que Dieu le glorifie, a loué les qualités de patriotisme et de fidélité aux valeurs et constantes sacrées de la nation, reconnues à M. Abbas El Fassi, homme d'Etat de grande expérience qui a toujours fait preuve d'un engagement politique sincère et d'un sens élevé des responsabilités dans les différentes hautes fonctions et missions dont il a été chargé.

Le Souverain a également souligné que la nomination de M. Abbas El Fassi, en tant que Premier ministre, illustre le ferme attachement Royal aux traditions démocratiques consacrées.

Elle intervient dans le cadre de l'intérêt que Sa Majesté le Roi accorde à la prise en considération des résultats du scrutin du 7 septembre courant qui ont permis l'élection, en toute transparence et sincérité, de la nouvelle Chambre des représentants, et à la lumière desquels a été nommé le nouveau Premier ministre.

Sa Majesté le Roi a, par ailleurs, donné Ses Hautes Orientations à M. Abbas El Fassi, afin que les consultations qu'il va mener en sa qualité de Premier ministre désigné pour la formation du prochain gouvernement, soient empreintes d'un esprit d'ouverture et de consensus, dans un objectif d'homogénéité et d'efficacité de l'équipe gouvernementale.

Celle-ci doit, en outre, répondre, tant au niveau de sa structure et de sa composition que de son programme, aux grandes priorités et questions majeures de la Nation, et à aller de l'avant dans la consolidation de l'édifice démocratique et la dynamisation du processus de développement global, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste.

La nomination de M. Abbas El Fassi au poste de Premier ministre fait suite aux audiences royales que Sa Majesté le Roi avait accordées, le 13 septembre, aux dirigeants de six partis politiques dans la perspective de la désignation du Premier ministre.

Ces audiences ont été accordées aux leaders des partis politiques ayant remporté plus de 20 sièges, seuil exigé par le règlement intérieur de la Chambre des représentants pour la constitution de groupes parlementaires au sein de la Chambre.


Par MAP
Source : Le Matin

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vendredi, septembre 14, 2007

Les fondateurs de Google garent leurs avions près du bureau, grâce à la NASA

Les deux fondateurs de Google, Larry Page et Sergey Brin, peuvent garer en Californie leurs avions près de leur bureau: sur un terrain de la NASA qui, moyennant 1,3 million de dollars par an, les autorise à utiliser leur piste, selon le New York Times.

Les deux milliardaires voulaient éviter de perdre du temps dans le trafic de la région de San Francisco pour atteindre l'aéroport de cette ville ou celui de San Jose, où étaient jusqu'ici parqués leur Boeing 767-200 ainsi que leurs deux jets Gulfstream.

Ils ont donc obtenu le mois dernier de la NASA le privilège unique que leurs avions privés utilisent l'aéroport de l'agence spatiale à Moffett Field, à 7 minutes en voiture du siège de Google, dans la Silicon Valley.

En échange, outre le loyer annuel, la NASA peut placer des appareils scientifiques lors de certains vols de leurs avions, ajoute le New York Times dans son édition de jeudi.

Selon le quotidien, de nombreux riches hommes d'affaires propriétaires d'avions privés rêvaient eux aussi d'utiliser l'aéroport de Moffett Field, mais en vain.

Le Boeing des deux fondateurs, qui peut contenir 180 personnes, fait l'objet de fréquents potins dans la Silicon Valley depuis son achat en 2005, d'autant qu'ils ne sont pas coutumiers d'extravagances et restent très discrets sur leur vie privée. La presse américaine avait ainsi révélé l'an dernier que le Boeing avait été réaménagé pour contenir des lits à double place.

Google n'était pas joignable jeudi pour commenter ces informations.


Par AFP
Source : Yahoo! Actualités

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jeudi, septembre 13, 2007

Maroc: produits bancaires "islamiques" commercialisés en octobre prochain

RABAT - Des produits bancaires "islamiques" vont être commercialisées au Maroc en octobre, a déclaré jeudi à l'AFP un responsable de la Banque centrale marocaine à Rabat.

"La commercialisation devrait raisonnablement commencer au début octobre", a indiqué Hamid Ouahib, un responsable de Bank Al-Maghrib, la Banque centrale marocaine.

Ces produits qui contournent le riba (crédit avec taux d'intérêt), interdit par l'islam, devaient être mis sur le marché en juillet.

Les banques proposeront ainsi Ijara (location, bail), Moucharaka (participation) et Mourabaha (gain partagé). M. Ouahib a souligné que "ces produits ne sont pas gratuits", assurant que "les gens ont tendance à croire le contraire".

A titre d'exemple, pour la Moucharaka, l'entrepreneur ne contractera pas un crédit auprès d'une banque, mais celle-ci prendra participation dans son capital, a-t-il expliqué.

Pour la Mourabaha, plutôt que d'accorder un prêt avec intérêt à l'entrepreneur, la banque achètera les produits dont il a besoin, les lui livrera, et gagnera un bénéfice sur toute l'opération, a-t-il ajouté.

Le quotidien islamiste Attajdid avait déploré que "les Marocains entament le mois de ramadan sans ses ces produits".

Ce journal avait fait état de pressions politiques visant à reporter leur commercialisation après les élections du 7 septembre, pour que les islamistes du Parti Justice et Développement (PJD, islamiste) ne s'arrogent pas la paternité de cette initiative durant la campagne.

"Le retard pris n'a rien de politique. C'est purement technique, et la Banque centrale est indépendante", a affirmé M. Ouahib.

Il a fallu définir un cadre général pour ces produits, nouveaux pour les banques marocaines, et déterminer avec la Direction des impôts le mode de taxation, a-t-il ajouté.

Sept banques islamiques ont demandé jusqu'ici à s'installer au Maroc, mais aucune de ces demandes n'a été satisfaite, avait indiqué en mars dernier le gouverneur de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri. "Nous sommes plutôt pour l'ouverture de fenêtres (pour les banques existantes), et non pas pour accorder des autorisations", avait-il alors souligné.

Depuis une trentaine d'années, le nombre d'institutions financières islamiques dans le monde a atteint plus de 300, réparties sur plus de 75 pays. Le total de leurs actifs dépasse 300 milliards de dollars, et augmente en moyenne de 15% par an.


Par AFP
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mercredi, septembre 12, 2007

Formation du gouvernement : SM le Roi lance les consultations pour la nomination d’un Premier ministre

SM le Roi Mohammed VI a décidé d'accorder des audiences aux dirigeants des différents partis politiques dans le cadre des consultations pour la constitution d’un nouveau gouvernement et la nomination d’un Premier ministre.

Les dirigeants des partis politiques seront reçus en audience par SM le Roi dans le cadre des consultations postélectorales et dans la perspective de la nomination d’un Premier ministre et la formation d’un nouveau gouvernement. C’est ce qui a été annoncé dans un communiqué du Cabinet Royal, rendu public, lundi après-midi.

«À la lumière des résultats définitifs de l'élection de la nouvelle Chambre des représentants, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a décidé d'accorder, dans les jours qui suivent, des Audiences Royales aux dirigeants des partis politiques», a annoncé le communiqué avant de préciser que ces audiences entrent dans le cadre «de la désignation par Sa Majesté le Roi du Premier ministre qui proposera à la haute décision Royale, les membres du prochain gouvernement, qui sera nommé conformément aux dispositions de l'article 24 de la Constitution du Royaume».
Rappelons que cet article accorde au Souverain la prérogative de la nomination du chef et des membres du gouvernement. «Le Roi nomme le Premier ministre. Sur proposition du Premier ministre, il nomme les autres membres du Gouvernement, Il peut mettre fin à leurs fonctions. Il met fin aux fonctions du Gouvernement, soit à Son initiative, soit du fait de la démission du Gouvernement», selon la Constitution. Toutefois, le communiqué n’a pas précisé si tous les partis politiques seront reçus en audience ou si la décision royale concerne uniquement les partis ayant obtenu un nombre de sièges lui permettant d’aspirer à jouer un rôle de premier plan dans la formation d’une coalition gouvernementale.
Il est à signaler que sept partis politiques ont obtenu, lors du scrutin du 7 septembre, un nombre de sièges qui leur permet d’aspirer à faire partie de la majorité mais dans le cadre d’une coalition élargie étant donné qu’aucune formation n’a obtenu la majorité absolue. Ces sept partis politiques sont l’Istiqlal (52 sièges) ; le Parti de la justice et du développement (46 sièges), le Mouvement populaire (41 sièges), le Rassemblement national des indépendants (39 sièges), l’Union socialiste des forces populaires (38 sièges), l’Union constitutionnelle (27 sièges) et le Parti du progrès et du socialisme (17 sièges).
Parmi ces formations, cinq font partie de la majorité sortante à savoir les trois composantes de la Koutla (PI-USFP-PPS) ainsi que le MP et le RNI. Les deux autres partis, le PJD et l’UC, étaient dans l’opposition. La formation islamiste qui a obtenu plus de sièges qu’en 2002 espérait arriver en tête pour s’imposer en tant qu’aspirant légitime à diriger ou à faire partie de la prochaine coalition gouvernementale. Mais le score obtenu ne leur a pas permis de s’imposer. Toutefois, ils espèrent encore être appelés à intégrer le prochain gouvernement. Pour la majorité sortante, il est clair que ses dirigeants espèrent que leur coalition soit reconduite avec les mêmes composantes estimant que le résultat obtenu par les partis qui la forment signifie un renouvellement de la confiance de la part des électeurs. En tout cas, les audiences royales que SM le Roi a décidé d’accorder aux dirigeants des partis politiques reflètent la volonté du Souverain d’installer dans les mœurs démocratiques marocaines une nouvelle tradition. L’institution royale a toujours maintenu des canaux de consultation avec les partis politiques et institutionnaliser la tenue de ces concertations au lendemain des élections et une nouvelle preuve de la volonté royale de renforcer le rôle des partis politiques.


Par Omar DAHBI
Source : ALM

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lundi, septembre 10, 2007

iPhone: assailli de plaintes, Jobs offre aux clients un avoir de 100 dollars

Le PDG d'Apple, Steve Jobs, après avoir décidé mercredi de baisser de 200 dollars le prix de son iPhone, a annoncé jeudi que devant les réclamations de clients qui avait acheté l'iPhone à l'ancien prix, il leur offrirait un bon d'achat de 100 dollars dans les boutiques Apple.

L'iPhone, un téléphone-baladeur qui surfe sur internet, avait été lancé fin juin en deux versions, à 499 dollars (pour 4 GB de mémoire) et 599 dollars (8 GB), au milieu d'un énorme battage médiatique.

Mercredi, deux mois après le lancement, Apple a abaissé le prix de son iPhone à 8 GB à 399 dollars, et décidé d'abandonner l'autre modèle.

M. Jobs explique jeudi sur le site d'Apple qu'il a reçu "des centaines d'e-mails de réclamations" de la part de clients mécontents d'avoir payé l'appareil au prix fort, et s'est excusé de les avoir "déçus".

Il défend sa décision de baisser le prix, qui vise à "attirer le plus de nouveaux clients possible", et souligne que "c'est la vie dans le monde technologique" où les prix sont souvent abaissés par paliers.

Mais il ajoute que "nous devons mieux nous occuper de nos premiers clients, même si nous en recherchons agressivement de nouveaux en baissant le prix. Ils nous ont fait confiance, nous devons répondre à leur confiance", déclare-t-il.

"Nous avons donc décidé d'offrir à tous les acquéreurs de l'iPhone jusqu'ici, qu'ils l'aient acheté chez ATT ou Apple (...) un crédit de 100 dollars pour acheter n'importe quel produit dans les magasins Apple ou sur le site Apple", dit-il.

Le groupe précise que les détails seront publiés la semaine prochaine sur son site. "Nous nous excusons pour avoir déçu certains d'entre vous, et nous faisons de notre mieux pour répondre à vos attentes concernant Apple", ajoute M. Jobs.

L'iPhone, applaudi pour son design, avait été critiqué par les experts comme trop cher par rapport à ses concurrents. Apple, qui s'est fixé un objectif de 10 millions d'appareils vendus d'ici 2008, n'a toujours pas livré de chiffres sur les ventes, réaffirmant seulement être "sur la voir de vendre son millinonième iPhone d'ici fin septembre".

La décision surprise mercredi de baisser le prix d'un tiers avait fait chuter le titre Apple de plus de 5%, les analystes craignant que ce soit un signe que les ventes ne répondent pas aux espérances du groupe.

Jeudi, après l'annonce publique de M. Jobs, l'action a encore perdu 1,26%, terminant à 135,01 dollars. L'iPhone, qui doit sortir en Europe cet automne, reste aussi handicapé aux Etats-Unis par son accord d'exlusivité avec l'opérateur téléphonique ATT, qui oblige les acquéreurs à souscrire un forfait ATT de 2 ans.

Plusieurs "hackers" ont annoncé ces derniers jours avoir trouvé un système pour déverrouiller l'iPhone et le faire fonctionner avec tous les opérateurs GSM.

(Vivement Derb Ghalef d'ici peu :-D)



Par AFP
Source : Menara.ma

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jeudi, septembre 06, 2007

Luciano Pavarotti est mort

Le célèbre ténor italien Luciano Pavarotti, 71 ans, opéré en juillet 2006 d'un cancer du pancréas et hospitalisé début août, est décédé, a annoncé jeudi matin l'agence Ansa. Pavarotti avait été opéré en juillet 2006 d'un cancer du pancréas et était hospitalisé depuis début août

Son état de santé s'était brusquement aggravé mercredi. "L'état de Luciano Pavarotti s'est aggravé", a indiqué dans un premier temps la chaîne la chaîne d'information en continu Sky TG 24 dans un bandeau, sans autre précision ni source. Plus tard dans la soirée, la chaîne a cité l'agence de presse italienne AGI qui affirme que l'état de santé du ténor est "gravissime".

Luciano Pavarotti a été hospitalisé le 8 août à Modène pour un "état fièvreux" et il en est sorti le 25 août seulement pour poursuivre sa convalescence à la maison. Une opération du dos, début 2006, puis son intervention au pancréas quelques mois plus tard, avaient contraint le ténor à abandonner une grande tournée d'adieux de 40 concerts dans le monde entier, qu'il avait entamée en mai 2004. Depuis, le grand ténor n'est plus apparu en public.

Peu de temps après la dernière intervention, Pavarotti avait exprimé dans la presse le souhait de reprendre, début 2007, sa tournée d'adieu, mais n'avait pas réussi à concrétiser ce voeu.Au début de l'été, au cours d'une cérémonie musicale en l'honneur du ténor sur l'île d'Ischia près de Naples (sud), son épouse avait assuré que son mari se sentait bien et préparait un disque. "On ne peut jamais rien dire avec cette maladie, mais je pense que Luciano s'en sortira, il va bien. Il achève le cinquième cycle de chimiothérapie, il n'a pas perdu un cheveu et surtout il n'a pas maigri", avait-elle déclaré.Ce jour-là, le 10 juillet, l'artiste avait téléphoné dans la soirée aux organisateurs de la cérémonie et après avoir parlé avec les personnalités présentes, il avait conclu avec un "Au revoir à tous, je suis en train de préparer un autre disque Pavarotti & Friends".

Mercredi dans la matinée, Luciano Pavarotti avait exprimé, dans un communiqué cité par l'agence Ansa, son "émotion" à la suite de l'instauration d'un prix de l'"excellence culturelle" en Italie qu'il a été le premier à recevoir. "Je m'incline, plein d'émotion et de gratitude, devant le prix qui vient de m'être attribué, car il me donne l'opportunité de continuer à célébrer la magie d'une vie passée au service de l'art", dit-il.


Par AFP
Source : Yahoo! Actualités

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samedi, septembre 01, 2007

Les Marocains ont grillé 7,2 milliards de cigarettes les six derniers mois

Au premier semestre 2007, les Marocains ont grillé 7,2 milliards de cigarettes, en hausse de 2,8 %. Altadis note une excellente performance au Maroc où tous les indicateurs affichent une forte tendance à la hausse.

Durant les premiers six mois de cette année, les Marocains ont grillé 5,9 milliards de cigarettes blondes et 1,3 milliard de cigarettes brunes.
Les 7,2 milliards de cigarettes parties en fumée ont marqué une hausse de 2,8 % en comparaison avec le premier semestre 2006.

Pour Altadis, le Maroc arrive en troisième place sur le hit-parade des gros pays consommateurs de cigarettes avec 111 millions d’euros au premier semestre 2007, soit une hausse de 21 % par rapport à la même période de l’année précédente. Certes, les Marocains ont fumé moins que les Espagnols avec 14,2 milliards de cigarettes et les Français avec 8,2 milliards de cigarettes, mais beaucoup plus que les Allemands avec 2,7 milliards de cigarettes et à peu près la même quantité que l’ensemble des pays du Moyen-Orient avec 7,5 milliards de cigarettes.

Chez Altadis, on parle d’une «excellente performance au Maroc où tous les indicateurs affichent une forte tendance à la hausse». Sur l’ensemble des marchés de ce groupe de tabac franco-espagnol, le bénéfice net semestriel d’Altadis a grimpé de 27,2% pour atteindre 246,9 millions d'euros. Le chiffre d'affaires économique a augmenté de 0,2 % à 1,94 milliard d'euros. Le groupe explique ces «bons résultats» par de «solides performances réalisées par l'activité cigarettes en Espagne, au Maroc et au Moyen-Orient, à la bonne tenue des ventes de cigares cubains et au dynamisme de la distribution du tabac en Espagne».

Au premier semestre, les ventes de cigarettes ont progressé de 7,7%, pour atteindre 881 millions d'euros, selon un communiqué du groupe détaillant ses résultats financiers.

«L'Espagne, le Maroc et le Moyen-Orient ont fortement contribué à la croissance des ventes de cette branche», selon Altadis. En passe d'être racheté par le Britannique Imperial Tobacco, ce tabatier précise qu’Altadis Maroc bénéficie de la prolongation du monopole de distribution et d’importation jusqu’au 1er janvier 2011.

Le numéro un de cigarettes au Maroc veut renforcer sa position au Maroc et étendre sa présence en nouant des alliances. Côté perspectives sur la scène internationale, Altadis dit tabler sur «une solide performance organique pour le second semestre, même si les prévisions de l'exercice seront ajustées pour prendre en compte la faiblesse persistante du dollar». Ce groupe table aussi sur une politique de réduction des coûts de 215 millions d’euros entre 2006 et 2008. Et ce dans le cadre de la réalisation de ses deux objectifs pour les années à venir.

Il s’agit d’arriver à une meilleure visibilité pour faciliter le développement et la diversification de la distribution et du renforcement de la structure financière du groupe et de sa capacité à mettre en œuvre sa politique financière.


Par : Atika Haimoud
Source : ALM

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