mercredi, septembre 17, 2008

La télé à emporter partout de la Slingbox arrive en France

Le fabricant Sling Media va distribuer dans l'Hexagone ses boîtiers qui redirigent des flux vidéo du foyer vers Internet, pour permettre de les regarder à distance sur un PC ou un mobile.

Après le timeshifting, voici le placeshifting. Soit la télévision du salon à regarder... loin du salon : à la cuisine, au jardin, dans le bus ou à l'étranger ! C'est ce que propose la Slingbox, boîtier fabriqué par l'américain Sling Media. Déjà distribuée aux Etats-Unis, au Canada, au Royaume-Uni et en Asie, cette nouvelle box fera son apparition en France à la fin du mois, promet son fabricant.

De quoi s'agit-il ? L'idée est toute simple, du moins sur le papier. La Slingbox redirige vers Internet un flux vidéo qu'elle capte directement sur un décodeur TNT, un boîtier de TV sur ADSL ou satellite, ou un enregistreur DVD, par exemple, auquel elle est branchée. Elle doit aussi être reliée à un routeur Internet domestique, une fonction dont s'acquittent la plupart des box des FAI aujourd'hui.

Changement de chaînes à distance
Les images peuvent alors être regardées à distance, sur l'écran d'un ordinateur fixe ou d'un portable, relié à Internet et équipé du logiciel de lecture SlingPlayer. Le dispositif fonctionne aussi sur les téléphones mobiles 3G et Wi-Fi. Dans ce cas, le logiciel est payant (environ 30 dollars). Il est disponible pour Windows Mobile, Symbian, et Palm OS (une version pour l'iPhone est à l'étude).

Chacun peut ainsi profiter de sa télévision sur ADSL, où qu'il soit, y compris à l'étranger. Le changement de chaîne est même possible : une télécommande à infrarouge, branchée à la SlingBox, permet de piloter à distance son décodeur TV (TNT, ADSL ou câble).

Le système présente toutefois plusieurs limites. Côté réception, il faut bénéficier d'un débit descendant suffisant pour éviter les saccades. Dans le cas des mobiles, attention à l'explosion de la facture, si vous ne possédez pas un forfait de données illimité.

En amont, à la maison, un débit montant (upload) de 256 kbit/s est indispensable. « C'est une bande passante devenue commune », commente Stuart Collingwood, vice-président EMEA de Sling Media. Enfin, le Slingplayer peut être installé sur autant de PC que souhaité, mais un seul terminal peut accéder aux images diffusées par la Slingbox.

Trois boîtiers commercialisés en France
Sling Media va tout d'abord commercialiser deux boîtiers dans l'Hexagone : la version « Solo », raccordable à une seule source vidéo, au prix d'environ 200 euros, et une version « Pro » (quatre sources) à près de 300 euros. Un modèle haute définition devrait arriver prochainement. Le fabricant propose par ailleurs le SlingLink (100 euros), pour relier grâce aux prises électriques (CPL) la Slingbox et le routeur, si ceux-ci ne peuvent être mis côte à côte.

Les produits seront proposés en ligne, et dans certains magasins, non précisés pour le moment. Sling Media permettra à ses clients de joindre un centre d'appel en cas de problème. En France, Sony propose un boîtier concurrent, le LocationFree, depuis deux ans (1). « Ils n'ont fait aucune publicité et le produit a plus ou moins disparu de la circulation, commente Stuart Collingwood. Nous, la Slingbox, c'est notre coeur de métier. »

(1) Le logiciel Orb permet aussi d'accéder à du flux vidéo à distance, si l'ordinateur est relié à une box ou à une carte tuner TV.



Par Guillaume Deleurence,
Source : 01net

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lundi, septembre 08, 2008

Egypte: au moins 43 morts dans un éboulement au Caire


Au moins 43 personnes ont été tuées lorsque d'énormes blocs de pierre se sont détachés samedi d'une colline du Caire, s'écrasant sur un bidonville, selon un nouveau bilan provisoire fourni lundi par un responsable des services de sécurité.

"Le nombre des victimes s'élève à 43 morts et 57 blessés", a-t-il affirmé à l'AFP. Un précédent bilan faisait état de 38 morts.

"Des dizaines de personnes" pourraient être ensevelies sous les gravats, "mais il n'y a pas d'estimation précise vu le grand nombre de maisons détruites", a précisé ce responsable.

Certaines chaînes de télévision ont estimé le nombre des personnes piégées à 500.

L'armée et les services de secours sont parvenus à se frayer d'étroits passages parmi les rochers, notamment en rognant les blocs de pierre pour ne pas risquer de les déstabiliser et de provoquer un nouvel éboulement, a poursuivi le responsable.

La chute des gigantesques blocs de pierre de la colline du Moqattam a balayé au moins 35 habitations de Manchiyet Nasser, un bidonville densément peuplé du nord-est du Caire.

Le drame s'est produit samedi matin, jour de week-end, à une heure où beaucoup d'habitants dormaient encore pendant cette première semaine de ramadan.

Des unités de l'armée ont commencé samedi soir à déplacer les survivants vers un camp de près de 60 tentes, érigé dans un jardin public du quartier de Fostat, proche de Manchiyet Nasser.

Mais certains des rescapés ont refusé de se rendre dans les tentes, exigeant de nouveaux logements, selon le quotidien indépendant Al-Masri Al-Yom.

Cité par le journal indépendant Al-Badil, Abdallah Salem, 60 ans, a dit redouter un retour dans sa maison, située dans la zone: "Nous avons peur de dormir dans nos maisons de crainte que notre destin ne soit le même que celui de nos voisins".

Le mufti de la république, Ali Gomaa, a déclaré que toutes les personnes tuées dans l'éboulement étaient des "martyrs".

La plupart des habitations en briques et petits ateliers du quartier touché, dit "informel" car il échappe à toute réglementation, comprennent deux étages.

La masse désertique du Moqattam est faite d'escarpement calcaire. De très nombreux quartiers de ce genre se sont nichés à son pied, le long du principal périphérique de la métropole cairote.

Certains habitants ont imputé le drame à des travaux débutés il y a plusieurs semaines sur la colline, affirmant que les autorités avaient été alertées des risques.

Dimanche, des habitants en colère avaient jeté des pierres sur la police et fustigé l'inefficacité des pouvoirs publics.


Par AFP
Source : lexpress.fr

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