lundi, août 27, 2007
samedi, août 25, 2007
Des diplomates britanniques quittent leur ambassade à Rabat pour nettoyer une plage
Des diplomates et employés de l'ambassade britannique au Maroc ont remisé vendredi leur costume foncé, leur chemise, leur cravate et leur attaché-case, ont fermé leur ambassade, et ont pris la clé des champs pour aller nettoyer une plage près de Rabat.
Vêtus de T-shirts blancs frappés du logo "pollution solution" et "British Embassy in Rabat", coiffés de casquettes rouges et portant des gants jaunes, la quarantaine d'employés de l'ambassade dont un tiers de Britanniques, ont ramassé des bouteilles, cigarettes et autres détritus.
Ils ont mis ce qu'ils ont ramassé dans des sacs frappés de l'emblème de la couronne et qui servent normalement à transporter le courrier diplomatique.
"Le Maroc est très sensibilisé aux dangers du changement climatique (...) Nous avons choisi cette plage car nous y allons souvent et nous avons voulu travailler avec les autorités locales", a expliqué à l'AFP le chargé d'affaires Peter Boxer.
Avant de venir nettoyer la plage du Val d'or à Temara, station balnéaire à une dizaine de km au sud de Rabat, l'ambassade avait organisé pour ses employés une "semaine verte avec un certain nombre de défis" et les gagnants ont reçu une plante.
Tous ont reçu une lettre de félicitations du secrétaire au Foreign Office David Miliband, ancien ministre de l'Environnement. "La protection de l'environnement et la sensibilisation aux dangers que représentent les changements climatiques sont l'affaire de tous ceux qui comme vous qui menez une action au niveau local", affirme le ministre dans un texte en français et en arabe remis à la presse.
Par AFP
Source : Yahoo! Actualités
vendredi, août 17, 2007
Affaire Alwatane : Hormatallah écope de 8 mois de prison ferme
Le directeur de l'hebdomadaire Alwatane, Abderrahim Ariri et le journaliste Mustapha Hormatallah, ont été condamnés respectivement à 6 mois de prison avec sursis et huit mois de prison ferme.
Levée de suspense sur le sort des deux journalistes Abderrahim Ariri et Mustapha Hormatallah, accusés d'avoir publié des documents confidentiels des services de sécurité. Le tribunal de première instance de Casablanca a rendu hier son verdict.
Abderrahim Ariri a écopé de six mois de prison avec sursis assortis de 1000 dirhams d'amende, alors que Mustapha Hormatallah, du même journal, a été condamné à huit mois de prison ferme et une amende de 1000 dirhams. Une condamnation qui a étonné à la fois les observateurs et les juristes. «Il s’agit de la première fois qu’un accusé principal qui est le directeur de la publication, dans les délits de presse, est condamné à une peine inférieure de celui que la même loi considère comme un complice à savoir le journaliste», indique un avocat à sa sortie du tribunal.
Abderrahim Ariri, qui était poursuivi en état de liberté provisoire, et M. Hormatallah, qui comparaissait en détention, étaient poursuivis pour «recel de documents obtenus à l’aide d’une infraction». Le jugement rendu hier permet de clore la première étape d’une affaire qui a éclaté le 14 juillet dernier après la publication par Alwatane d’un dossier intitulé «Les Rapports secrets derrière l’état d’alerte au Maroc». Le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) avait affiché sa solidarité avec les journalistes poursuivis dans cette affaire.
Rappelons que les huit militaires impliqués dans cette affaire ont été condamnés, la semaine dernière, à des peines allant de 6 mois à 5 ans de prison ferme pour «divulgation du secret professionnel» et «atteinte à la sécurité extérieure de l’Etat». Le capitaine Mohammed Maâji, qui a reconnu avoir livré des documents secrets à Abderrahim Ariri, et à Mustapha Hormatallah, a écopé de 5 ans de prison et 10.000 dirhams d’amende pour «violation du secret militaire et atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat». Tout comme M. Maâji, de même Hassan Bassine, un ex-adjudant chef du 5ème bureau des FAR (sécurité militaire), a écopé de 5 ans de prison ferme, assortis d’une amende de 10.000 dirhams. Le fait qui lui a été reproché est le même : «violation du secret militaire et atteinte à la sécurité extérieure de l’Etat».
Les six autres prévenus, dont trois colonels, ont reconnu avoir eu des contacts avec les journalistes d’ «Alwatane Alane» mais ont assuré ne leur avoir jamais donné une information secrète. S’agissant des verdicts prononcés à leur encontre, les colonels M’barek Lemmou et Mohamed Fadel, le commandant Abdelmajid Jouti et le gendarme Jamal Khadri ont écopé d’une peine de 2 ans de prison chacun. Quant au colonel à la retraite Mohamed Zakri et l’ex-adjudant Ahmed Rachidi, ils ont été condamnés à une peine de 6 mois de prison assortie d’une amende de 10.000 dirhams chacun.
Par M’Hamed Hamrouch
Source : ALM
Nichane saisi, TelQuel détruit, Benchemsi inculpé… Ce qui s’est vraiment passé
En matière de répression contre les journalistes, les escalades, au Maroc, sont toujours particulièrement inattendues, fulgurantes et brutales. Samedi 4 août 2007 en fin de journée, tout allait encore bien : Nichane était en kiosque, TelQuel sous presse et leurs deux équipes en congé après un bouclage difficile (232 pages au total !).
48 heures plus tard, les deux magazines avaient été saisis et détruits sur ordres du premier ministre et du ministre de l'Intérieur. Tous les journaux ne parlaient que de ça et j'étais moi-même, après avoir été très longuement interrogé par la police, inculpé du plus grand crime qui soit en matière de presse au Maroc : l'offense au roi.
L'objet de “l'offense”Mon tort, selon mes accusateurs : avoir procédé dans mon dernier éditorial (publié dans les deux magazines) à une lecture analytique du dernier discours royal, m'interrogeant sur le rôle des partis, la séparation des pouvoirs, etc., et de surcroît, en darija (dans Nichane). Une langue estimée irrespectueuse, s'agissant d'analyser un discours royal. Telle n'est pas mon appréciation. La darija est la langue de tous les Marocains. Comme toutes les langes, elle comporte des mots insultants, mais je n'en ai employé aucun dans cet éditorial. Ce n'est pas mon habitude d'offenser quiconque et, s'agissant du roi, j'estime l'avoir toujours respecté et entends continuer à le faire, tout en exerçant mon métier d'éditorialiste : analyser librement les institutions politiques de mon pays, y compris la première et la plus importante d’entre elles : l’institution monarchique.
20 heures d'interrogatoire
Les 20 heures d'interrogatoire que j'ai subies à la préfecture de police de Casablanca (samedi 4 août, de 18h à 2h du matin, puis dimanche 5, de 9h à 21h) ont été particulièrement éprouvantes. Non que j'aie été maltraité : la douzaine d'officiers de police chargés de m'interroger ont été corrects, et eux aussi ont passé ces 20 heures à la préfecture en ma compagnie, sans sortir. Mais ils avaient visiblement pour consigne de me déstabiliser autant que possible. Officiellement, je n'étais ni en état d'arrestation ni en garde à vue. Mais je n'avais pas le droit d'utiliser mon téléphone, ni de quitter les lieux tant que l'interrogatoire durait. Et de fait, il s'est étiré de façon aussi interminable que chaotique : mêmes questions reposées à plusieurs heures d'intervalle par différents interlocuteurs, longues périodes de silence, les yeux dans les yeux (jusqu'à deux heures !), suivies de rafales de questions intensives (toujours les mêmes), une mauvais foi constante et dure à supporter, mes interlocuteurs feignant de ne pas comprendre, ou donnant un sens dévoyé à des expressions en darija qu'ils connaissent parfaitement pour les utiliser quotidiennement - comme tous les Marocains…
Tout ça pour ça…
Au final, le PV qu'on m'a demandé de signer comportait 5 malheureux feuillets, alors qu'il aurait facilement pu en faire 30. C'est en le lisant, dimanche en soirée, que j'ai fini par comprendre le but de toutes ces manœuvres policières : m'épuiser nerveusement en me posant interminablement les mêmes questions, entre deux longues périodes de silence, pour ne retenir au final que les plus imprécises de mes réponses. Des réponses qui étaient, de surcroît, amputées de tout ce qui pouvait jouer en ma faveur en perspective du procès à venir : mon accord avec les orientations générales fixées par le discours royal (Etat de droit, démocratie sociale, etc. - sauf que ce n'était tout simplement pas mon sujet), mes dénégations fermes à chaque fois qu'on m'accusait d'avoir délibérément offensé le monarque… On me faisait même dire, dans la première version du PV qui m'a été présentée, des choses que je n'avais pas dites et qui visaient clairement à m'enfoncer. J'ai bien entendu refusé de signer le PV, tant qu'on n'y avait pas introduit toutes les modifications que je demandais. Ce qui fut fait, mais non sans mal. A noter que durant la dernière heure, celle où je leur ai demandé de saisir mes corrections, plus aucun officier de police ne cherchait à être (faussement) aimable. Ils me fusillaient du regard dans un bel ensemble, regrettant sans doute de ne pouvoir en faire plus…
Nichane saisi, TelQuel détruit
Si Nichane a été retiré des kiosques dès samedi 4 août, TelQuel, lui, a été tout simplement détruit. Dimanche 5 en début d'après-midi, un bataillon de policiers ont fait irruption à l'imprimerie Idéale, à Casablanca, et y ont détruit les 50 000 exemplaires de TelQuel imprimés, mais pas encore façonnés. Un acte parfaitement illégal et non notifié par écrit à ce jour. Si la loi prévoit les saisies de journaux, elle ne prévoit en aucun cas leur destruction alors qu'ils ne sont pas encore sur le marché. Pendant toute la durée de cet ahurissant exercice, l'imprimerie a été bouclée, personne ne pouvait y entrer ni en sortir. Un groupe de journalistes de TelQuel et Nichane s'y est rendu vers 17h, se heurtant à des vigiles très nerveux qui leurs barraient le passage. Le directeur général de l'imprimerie était ce jour en vacances à l'étranger et son second… interrogé à la préfecture de police, où je l'ai croisé dimanche en début de soirée. Il y était depuis midi. Au total, les saisies et destructions des 100 000 exemplaires imprimés ont fait perdre plus d'un million de dirhams au groupe TelQuel. En 2 jours !
Et maintenant ?
Le fait que vous teniez cette revue entre vos mains est un premier succès : TelQuel est de retour, Nichane aussi. Pour ne pas interférer avec le procès en cours, le fameux éditorial a bien entendu été supprimé, ainsi que les autres sujets sur lesquels avait porté mon interrogatoire-marathon (mais sans, au final, qu'aucun chef d'accusation n'en soit tiré). Pour le reste, le procureur du roi près le tribunal correctionnel de Casablanca m'a signifié, lundi 6 août, ma mise en accusation pour “manquement au respect dû au roi”. Un chef d'inculpation passible de 5 ans de prison et de 100 000 dirhams d'amende. Mon procès démarre le 24 août, et j'entends bien y démontrer mon innocence et ma bonne foi. Mais sans jamais renoncer au fondement de mon métier : la liberté d'informer, de commenter et d'analyser. Rendez-vous en septembre.
Par Ahmed R. Benchemsi
Source : ALM
La candidature de Abdelbari Zemzmi provoque une cascade de démissions au PJD
À moins de quinze jours du lancement de la campagne électorale, une vague de démissions touche le PJD. Une vingtaine de cadres islamistes viennent de démissionner.
Des démissions subites et en série touchent le parti de la justice et du développement (PJD). Pas plus tard que le week-end dernier, un député PJD et néanmoins responsable régional du parti à Nador a décidé de quitter la formation islamiste pour rejoindre les rangs du parti de Mohamed Khalidi, Renaissance et Vertu. Un parti créé suite à une scission au sein de la formation de Saâd Eddine Othmani, il y a près de trois ans. Aujourd’hui, il semble constituer la destination favorite des déserteurs du PJD.
Hassan Anjar, membre important dans la région de l’Oriental et député, a présenté sa démission pour protester contre la décision du direction centrale du parti d'accréditer le secrétaire régional à Oujda Ahmed Taoufiq. La démission de M. Anjar a eu l’effet d’un séisme pour le PJD tant à Nador qu’à Oujda , d'autant que ce candidat a entraîné par sa décision le départ d'une dizaine de membres du secrétariat général du PJD à Nador.
Deuxième coup dur pour le PJD la démission de grosses pointures à Casablanca. Ils trois et ils disent avoir démissionné afin de pouvoir soutenir la candidature de Abdelbari Zemzmi qui se présente en tant que tête de liste du parti de la Renaissance et de la Vertu dans la circonscription d'Anfa, à Casablanca. Il s’agit de Labib Zidane, membre du bureau régional du PJD, Abderrahim Alioua, conseiller communal, et Abdelaziz Mankoub. Cette triple démission a été expliquée par l'un des concernés comme l'expression d'un soutien à l'ancien Cheïkh du PJD.
Le week-end dernier aussi, l'une des figures féminines influentes au sein du PJD, en l'occurrence Khadija Moufid, a présenté sa démission et dénoncé «l'absence de démocratie interne au sein du PJD».
Au-delà de Casablanca, une autre vague de départs a été enregistrée dans la région d'Al-Haouz et Abda.
Ainsi, à Safi, on apprend que le responsable régional du PJD, Mohamed Heddan, a préféré se présenter aux élections au nom du parti de la Renaissance et de la Vertu, au lieu du PJD. Même décision prise par le dirigeant syndical du PJD à Marrakech, Abdessalam Bouam, qui se présentera lors du prochain scrutin au nom du parti de Mohamed Khalidi. Ce dirigeant au sein de l'UMT (Union marocaine des travailleurs) a traîné dans son sillage d'autres membres du PJD, dont notamment Abbas Hadr. La ville de Tanger n'a pas dérogé à cette règle, où l'une des dirigeantes PJD a décidé de se présenter au prochain scrutin au nom du Rassemblement national des indépendants (RNI).
Autre défection aussi importante : la volte-face «spectaculaire» d'un ex-membre du PJD, qui n'est autre que le frère du secrétaire général, Saâd Eddine El Othmani, de son nom Zineddine El Othmani. Ce dernier, qui a dirigé la campagne électorale de son frère à Inezgane lors du scrutin de 2002, s'est ravisé cette fois pour se présenter au nom du parti de Thami El Khyari (FFD).
Décidément, le PJD est aujourd'hui confronté à une véritable saignée. La «défection» des mécontents risque de se prolonger davantage à l'approche du 29 août, qui marque le début de la campagne électorale.
Contacté par «ALM», le secrétaire général adjoint du PJD, Lahcen Daoudi, s'est voulu plutôt critique. «Ces démissions montrent que les gens voyaient leur avenir à travers le PJD, et non l'inverse», a-t-il dénoncé, en qualifiant de «salutaire l'épreuve» à laquelle est aujourd'hui confronté sa formation. Interrogé sur l'ampleur de ces démissions, le dirigeant PJD a préféré relativiser. S'agissant des trois démissionnaires de Casablanca qui vont se présenter au nom du parti Renaissance et Vertu, M. Daoudi a précisé qu'ils «ne vont pas soutenir un parti (Renaissance et vertu) mais plutôt un candidat», a-t-il expliqué, en faisant allusion à l'imam candidat, Abdelbari Zemzmi.
Par M’Hamed Hamrouch
Source : ALM
mercredi, août 08, 2007
Le Mexicain Carlos Slim ravit le titre de 1ère fortune mondiale à Bill Gates
Le magnat mexicain des télécoms Carlos Slim a détrôné cette année Bill Gates, le fondateur de Microsoft, de son titre d'homme le plus riche du monde, selon le dernier classement du magazine Fortune.
La fortune du milliardaire mexicain a été estimée par le magazine à 59 milliards de dollars, la fortune de Bill Gates étant elle évaluée à 58 milliards de dollars, ce qui le plaçait depuis de nombreuses années en tête des personnalités les plus riches du monde.
Né en 1940 à Mexico, Carlos Slim est le sixième enfant d’un immigré libanais qui a commencé sa carrière en travaillant pour la petite épicerie familiale.
Il est aujourd'hui principal actionnaire de la première compagnie de télécommunications du pays Teléfonos de Mexico, du groupe financier Inbursa et du groupe industriel Carso ainsi que d'un certain nombre d’entreprises contrôlées via ses holdings.
L'ensemble de ses participations représentait près de 5% du Produit intérieur brut (PIB) mexicain en 2006, tandis que les sociétés qu'il contrôle représentent près d’un tiers des 422 milliards de dollars circulant sur la bourse mexicaine, selon les calculs du magazine Fortune.
A la différence de Bill Gates, qui se sépare petit à petit de Microsoft pour pouvoir se consacrer à sa fondation caritative Bill and Melinda Gates Foundation, Carlos Slim continue de voir sa fortune grossir année après année, profitant de ses multiples investissements en Bourse.
Rien que cette année, Carlos Slim a vu ses avoirs bondir de 12 milliards de dollars. Cette hausse est due principalement à la bonne performance de la bourse mexicaine ces dernières années.
Les deux hommes se différencient également par la manière dont ils ont bâti leur fortune. Là où Bill Gates, 51 ans, a mis une trentaine d’années à constituer un empire principalement actif dans les nouvelles technologies (informatique, internet, multimédia, etc.), Carlos Slim a mis, lui, plus de temps mais dans des secteurs plus traditionnels comme la téléphonie.
Fortune se risque à comparer Carlos Slim à John D. Rockefeller, le magnat américain du début du XXe siècle. Ce dernier fait cependant pâle figure face à l'homme d'affaires mexicain, car il ne possédait en effet qu’un cinquante-deuxième du PIB américain alors que "chaque Mexicain rencontre une compagnie de Slim lorsqu’il prend le bus, boit un café, conduit sa voiture et surtout lorsqu’il décroche le téléphone, la compagnie Teléfonos de Mexico contrôlée par Slim détenant 92% du marché mexicain", explique le magazine.
Le monopole de Teléfonos de Mexico dans le pays est d'ailleurs régulièrement critiqué. Un grand nombre de Mexicains se plaint des prix élevés alors que les privatisations des années 90 devaient introduire plus de concurrence et donc conduire à des baisses.
Selon un rapport de la Banque Mondiale, les tarifs en vigueur au Mexique sont parmi les plus élevés des pays en développement.
Bien que la majorité des grandes fortunes mondiales soit originaire des Etats-Unis, un nombre croissant de Chinois, d’Indiens et de personnes venant de pays en développement font leur apparition dans le classement de Fortune.
NEW YORK (AFP)
Source : Yahoo! Actualités