lundi, juin 25, 2007

Maroc: Huit policiers ont été arrêtés à Tanger

Huit policiers ont été arrêtés à Tanger en relation avec des affaires de séquestration et de demande de rançon.

Deux éléments de la police de Tanger ont été déférés, vendredi dernier, devant la justice pour leur présumée implication dans des affaires de séquestration, de chantage et de demande de rançons. C'est ce qu'a officiellement annoncé la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) qui affirme que six autres éléments de la police sont interrogés actuellement.

Selon des sources policières à Tanger, c'est la BNPJ (Brigade nationale de la police judiciaire) qui enquête sur ce qui risque de se révéler un scandale parmi la police de la ville du Détroit. Les éléments de la police, agissant de concert avec des intermédiaires, visaient d'abord les personnes dont les noms sont cités dans des affaires de trafic de drogue. Ils les approchaient pour proposer un soi-disant abandon de poursuites ou d'enquêtes moyennant de fortes sommes d'argent. Selon la DGSN, qui affirme que plusieurs autres personnes sont recherchées dans le cadre de la même affaire, les prévenus auraient procédé à treize opérations d'enlèvement ayant donné lieu à des demandes, satisfaites, de rançons allant de 30.000 à 400.000 DH. Selon des sources informées à Tanger, les policiers impliqués dans ce nouveau scandale étaient affectés, pour la plupart d'entre eux, au commissariat dit «El Ôuama» du célèbre quartier Béni Makada. Profitant des opportunités qu'offre leur mission pour être au fait de diverses poursuites en justice, généralement, pour trafic international de stupéfiants, ils commençaient par bien définir leurs victimes avant de passer à l'acte, n'hésitant pas, parfois, à recourir à la menace par les armes. Plusieurs de leurs victimes auraient été menacées d'être impliquées, de force et d'une manière ou une autre, dans l'affaire El Kharraz, dit Bin Louidane. L'affaire, affirment les mêmes sources, a éclaté il y a quelques jours quand les deux éléments présentés vendredi à la justice avaient pris contact avec l'une des victimes potentielles pour demander une rançon de 100.000 DH. Au moment de "conclure", les deux policiers en question ont été cueillis par des éléments de la police judiciaire.


Par Mohamed Boudarham
Source : Aujourd'hui Le Maroc

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mercredi, juin 20, 2007

Le Maroc et le Front Polisario se reverront en août pour tenter de résoudre leur différend sur le Sahara occidental

Le gouvernement marocain et les rebelles du Front Polisario ont achevé mardi leurs premières négociations directes depuis sept ans sans véritable avancée sur le dossier du Sahara occidental, objet d'une querelle qui dure depuis 32 ans, mais ils ont accepté de se revoir en août.

A Paris, le palais de l'Elysée a annoncé que le chef de l'Etat Nicolas Sarkozy recevait ce mercredi à 15h00 le ministre délégué marocain aux Affaires étrangères Taïeb Fassi-Fihri, porteur d'un message écrit personnel du roi Mohamed VI à l'intention du président.

Cette rencontre survient au lendemain des discussions sur le Sahara occidental menées sous l'égide de l'ONU. Elle sera l'occasion de tirer un premier bilan de ces négociations, mais aussi d'aborder plusieurs sujets d'intérêt commun. Elle permettra également de préparer la visite du Président dans la région pour présenter son projet d'Union méditerranéenne, conclut le communiqué présidentiel.

Le Maroc, dont l'occupation de l'ancienne colonie espagnole en 1975 a déclenché une guerre de 16 ans avec les guérilleros du Front Polisario, s'en est tenu à sa proposition d'autonomie limitée sous souveraineté marocaine pour le Sahara occidental. Le Front Polisario, mouvement indépendantiste indigène soutenu par l'Algérie, a maintenu quant à lui sa revendication qu'un référendum soit organisé pour choisir entre l'autonomie et l'indépendance.

Le Maroc et le Front Polisario ont accepté de se rencontrer après l'adoption à l'unanimité par le conseil de sécurité de l'ONU le 30 avril d'une résolution réclamant la tenue rapide de négociations pour sortir de l'impasse cette région riche en phosphates. Des négociateurs des deux parties se sont rencontrés pendant deux jours dans le discret domaine de Greentree à Manhasset, à environ 40 kilomètres à l'est de New York, sous les auspices du représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Peter Van Walsum.

A la fin des pourparlers mardi soir, les Nations unies ont publié une déclaration de Van Walsum disant que les négociations avaient commencé et que les deux parties étaient d'accord pour les poursuivre à Manhasset la deuxième semaine d'août.

Ancienne colonie espagnole, le Sahara-Occidental a été cédé en 1975 au Maroc et à la Mauritanie, cette dernière ayant depuis abandonné ses prétentions territoriales. Le conflit armé, entre 1975 et 1991, a fait des milliers de morts dans cette vaste région, peu peuplée mais riche en minerais. La plupart des Sahraouis, des nomades, ont fui vers l'Algérie, où 160.000 d'entre eux vivent toujours dans des camps de réfugiés installés dans le désert. Ils sont aujourd'hui entre 50.000 et 90.000 à vivre dans le territoire, aux côtés d'environ 200.000 colons.


par AP
Source : Yahoo! Actualités

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MESSAGE DE S.M. LE ROI AU PRESIDENT MAHMOUD ABBAS

Le Royaume partage l'aspiration du peuple palestinien à recouvrer la sécurité et la stabilité.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé à M. Mahmoud Abbas, Président de l'Autorité nationale palestinienne, un message dans lequel le Souverain affirme que le Royaume du Maroc partage avec le peuple palestinien son aspiration légitime à recouvrer la sécurité et la stabilité, sous le règne de la loi, dans le cadre d'un Etat des institutions.

Le message :

"Dans les circonstances critiques que traverse le peuple palestinien frère, et qui affligent et meurtrissent tous ceux qui prennent à cœur son devenir et ses intérêts supérieurs, et alors que vous venez de procéder à la nomination et à l'installation d'un gouvernement d'urgence,

Je voudrais vous dire combien le Royaume du Maroc partage avec votre peuple accablé son aspiration légitime à recouvrer la sécurité et la stabilité, sous le règne de la loi, dans le cadre d'un Etat des institutions", écrit S.M. le Roi à l'adresse du Président Abbas.

"J'implore Le Très-Haut pour que vous meniez à bonne fin les efforts que vous déployez pour colmater les brèches et fédérer de nouveau toutes les composantes de votre vaillant peuple, et ses forces vives qui aspirent à une réconciliation sincère et à une unité sans faille", ajoute le message.

Le Souverain a souligné que "cet objectif unitaire requiert évidemment de placer les intérêts nationaux palestiniens au-dessus de toute autre considération et de prendre, de façon lucide et responsable, la pleine mesure des impératifs qu'impose cette conjoncture historique". "C'est ainsi que votre peuple, poursuit S.M. le Roi, pourra, avec sa tenace résistance et sous votre sage conduite, établir son Etat indépendant, avec, pour capitale, Al-Qods Al Charif, et dans le respect de la légalité internationale, de l'initiative de paix arabe et des accords et ententes passés entre les parties concernées".

S.M. le Roi assure M. Abbas en tant que Roi du Maroc et président du Comité d'Al-Qods Al Charif, "de la solidarité constante du peuple marocain avec son frère palestinien, jusqu'à ce qu'il dépasse, sous votre présidence avisée, cette phase délicate qu'il traverse, pour qu'il retrouve davantage de cohésion et de concorde, dans sa quête d'une paix juste, globale et durable, dans l'intérêt et pour le plus grand bien de tous les peuples de la région".


Par la MAP
Source : Le Matin


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mardi, juin 19, 2007

eBay retire ses publicités du site Google après un conflit

Les groupes internet eBay et Google, jusqu'ici partenaires, sont devenus adversaires, le site de vente aux enchères ayant décidé de retirer ses annonces publicitaires des pages du moteur de recherche.

eBay a démenti vendredi que cette décision soit une rétorsion contre l'organisation par Google d'une soirée à Boston (nord-est) pour populariser son service de paiement en ligne Google Checkout, qui concurrence le service Paypal du groupe eBay.

La soirée promotionnelle de Google devait se tenir à deux pas de la grande réunion annuelle des utilisateurs d'ebay, qui se tient depuis jeudi dans le Centre de conférence de Boston, pour trois jours.

eBay, dont environ un quart des recettes provient de Paypal, aurait même selon la presse tenté de louer le restaurant pour faire partir Google, qui a annulé la soirée.

"Etions-nous contents que Google organise cette soirée? Non", a commenté à l'AFP Catherine England, porte-parole d'eBay, qui était l'un des plus gros annonceurs de Google.

"Nous ne pensions pas que c'était une bonne manière de traiter un partenaire. Nous avons été vraiment satisfaits qu'ils l'annulent", a-t-elle ajouté.

Mais elle a démenti qu'il y ait un lien entre cette affaire et la décision d'eBay de retirer ses publicités des pages du moteur de recherche, qui a ainsi perdu plusieurs millions de dollars de recettes.

"C'est quelque chose qu'en fait nous faisons constamment," a-t-elle dit. "Nous faisons sans cesse des expériences pour tester notre stratégie marketing. Nous avons supprimé nos publicités sur Google pour voir comment cela nous affecte."

Selon la presse spécialisée, eBay dépenserait environ 100 millions de dollars en publicités sur Google par an, soit moins de 1% des recettes de Google, et 10 à 20% du trafic sur eBay proviendrait de ces publicités sur Google.


Par AFP
Source : Menara.ma

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lundi, juin 18, 2007

Sahara : Maroc, Algérie et polisario réunis pour la 1ère fois à New York

La détermination et la bonne foi de notre pays mises en avant au nom de la paie

lundi 18 juin s'ouvre à Manhasset, dans la banlieue de New York, le premier round des discussions sur le projet d'autonomie au Sahara, conformément à la mise en œuvre de la résolution 1754 votée à l'unanimité le 30 avril dernier par le Conseil de sécurité des Nations unies। Trois délégations ont été retenues pour ce round auquel participe notamment M। Peter Van Walsum, représentant spécial de M. Ban Ki-moon pour la Sahara : la délégation du Maroc, celle de l'Algérie et celle du polisario.

Elles se rencontrent pour la première fois officiellement depuis quasiment le déclenchement du conflit du Sahara, le « modus operandi » des pourparlers demeurant toutefois encore inconnu. Car on ne sait pas, jusqu'à preuve du contraire, si les parties seront mises face-à-face sous la forme triangulaire avec, au milieu, les représentants de l'ONU ou si l'échange prendra une autre forme, c'est-à-dire bilatéral une fois entre le Maroc et l'Algérie, une autre fois entre le Maroc et le polisario ou vice versa.

Il est certain que, autant le principe de rencontres a été acquis et soutenu par tous les pays désireux de voir se dénouer la crise du Sahara, autant la configuration-technique s'entend- des négociations n'a pas été révélée. Le Maroc, représenté à cette négociation par une importante délégation, accède à la table des négociations dans une parfaite sérénité et, encore une fois, ne doute pas du bien-fondé de son dossier et des propositions novatrices que comporte son projet d'autonomie que la résolution pertinente du Conseil de sécurité a approuvé.

Les contacts et les pourparlers de Manhasset constituent, en effet, un tournant auquel le Maroc s'est laborieusement préparé : d'abord parce qu'il a rédigé un plan d'autonomie dont la force de propositions, la pertinence juridique, la portée géopolitique, les synergies économiques, humaines et régionales sont une véritable profession de foi.

Ce plan, il l'a soumis à un débat le plus large possible, le plus participatif aussi aux niveaux des instances du Conseil royal consultatif des affaires sahariennes (Corcas), des régions, des instances diverses, des commissions parlementaires, enfin des membres du gouvernement et des ONG…Ensuite, et ce n'est pas le moindre signe porteur, le plan d'autonomie a reçu les appuis précieux des membres du Conseil de sécurité, des Etats-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, de l'Allemagne, de l'Arabie Saoudite, de nombreux Etats d'Afrique, d'Amérique latine et d'Asie.

Ici et là, on a souligné sa pertinence, sa profondeur, sa vision politique et économique, sa dimension humaine et généreuse. L'audace, l'anticipation et la volonté de promouvoir coûte que coûte une solution à un conflit lancinant, fondée sur la légalité internationale, caractérisent la démarche du Maroc.

Tant et si bien que, sauf retournement majeur imprévisible, une vision de justice pourrait prévaloir , marquée du sceau du réalisme, privilégiant – on ne peut que le souhaiter – le dialogue aux dérapages des confrontations stériles, des campagnes insidieuses contre le Maroc et son intégrité territoriale.

On ne se hasardera pas évidemment, tant s'en faut, à dire que les discussions de New York présument d'une fin du sempiternel conflit du Sahara ! Sûr, en effet, pour paraphraser un confrère algérien que « la bonne foi et la détermination des uns et des autres » seront mises à l'épreuve.

Sûr aussi, réponse du « berger à la bergère », que l'Algérie « devrait mettre de côté ses manœuvres de diversion».
Tout au long des trente-deux dernières années, la manœuvre dilatoire algérienne a fait office de procédure et , résultat tangible, bloqué toutes les initiatives de règlement, viennent-elles des Nations unies, des pays amis, des pays intéressés ! Le texte de la résolution 1754 est aujourd'hui le seul qui n'exclut aucune possibilité de sortir de l'impasse.

Soutenu par la communauté internationale, il privilégie la solution politique qui est aujourd'hui le moyen moderne d'en venir à bout. La bonne foi du Maroc transpire à travers ce texte fondateur d'une nouvelle vision et le fait qu'il ait obtenu la caution internationale aussi clairement qu'il l'a été, ne souffre d'aucune ambiguïté. Nos amis algériens ne peuvent pas ne pas se rendre désormais à cette évidence qui ne froisse pas leur orgueil ni heurte leur conviction.

Que Mohamed Abdelaziz proclame se conformer à la volonté des populations et à leur choix – y compris celui de « la proposition marocaine » - ne manque pas de surprendre mais, en même temps, donne à penser que la réflexion de l'autre côté évolue bel et bien et, comme le dit l'adage, qu'il n'y a que les « imbéciles qui ne changent pas ».
Au représentant du polisario, Mahfoud Ali Beiba, de le réitérer aux discussions de Manhasset, au délégué algérien, vieux routier de l'Afrique, Abdelkader Messahel, de le soutenir sur la voie – non pas des concessions, terme rebrousse-poil– mais de l'harmonisation d'une position inspirée de la raison, selon laquelle le round de New York, fût-il un préliminaire ou une simple étape formalisée, devrait constituer un pas décisif, porteur des germes d'un processus constructif, ouvert sur des perspectives.

Encore une fois, il y va de cette entente entre le Maroc et l'Algérie, de la construction du Maghreb figée et mise en veilleuse, enfin de la cohésion d'un ensemble régional à un moment où la mondialisation nous impose l'impératif
unitaire…


Par Hassan Alaoui
Source : LE MATIN

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samedi, juin 16, 2007

La bombe "gay": quand le Pentagone pensait utiliser la puissance de l'amour

Une bombe "gay" transformant des soldats ennemis en homosexuels préférant faire l'amour à la guerre, l'idée saugrenue avait été proposée en 1994 par un laboratoire militaire au Pentagone, qui n'a pas donné suite.

Le laboratoire Wright de l'armée de l'air à Dayton (Ohio) réclamait 7,5 millions de dollars pour développer cette bombe contenant un produit chimique au puissant effet aphrodisiaque qui entraînerait "un comportement homosexuel" censé affecter "le moral et la discipline des unités ennemies".

Le document, déniché en décembre 2004 par le Sunshine Project, une association basée au Texas (sud) et en Allemagne qui milite contre les armes biologiques, agite depuis quelques jours la blogosphère et des médias américains.

Le Pentagone a confirmé l'existence de cette proposition mais en a minimisé la portée. "Le ministère de la Défense n'a jamais creusé un tel concept (...) et aucun financement n'a été fourni par le Pentagone", a affirmé un porte-parole militaire, le lieutenant-colonel Brian Maka. Il rappelle que l'idée faisait partie d'une série de propositions sur des armes non-mortelles, dont un produit chimique rendant les ennemis très sensibles à la lumière du soleil ou un autre rendant des abeilles agressives et les poussant à attaquer des humains.

Edward Hammond, du Sunshine Project, conteste toutefois les affirmations du Pentagone. "La proposition n'a pas été rejetée sur le champ. Elle a été examinée par la suite", a-t-il écrit sur le site internet de l'association.

Il affirme ainsi que l'idée a été insérée en 2000 dans un CD-ROM promotionnel sur les armes non-mortelles par un organisme du Pentagone, basé à Quantico (Virginie), qui avait à nouveau repris l'idée en 2001 dans une étude soumise à l'Académie nationale des sciences.

Cette histoire de bombe "gay" suscite en tout cas des commentaires moqueurs de bloggeurs. "Si nous avions une bombe gay sous la main, pourquoi ne pas la balancer dans les montagnes d'Afghanistan", s'interroge republicoft.com, qui s'identifie comme noir et homosexuel vivant à Washington.

"Les imbéciles qui ont eu cette idée devraient être giflés et contraints à écouter les disques de Judy Garland pour le reste de leur vie", écrit un autre bloggeur, Ed Brayton, sur le site Huffington Post.

Les experts de la question homosexuelle trouvent cela moins drôle. "Cette histoire montre les idées dépassées du Pentagone sur la sexualité et sur la relation entre la sexualité et la notion d'être un bon soldat", estime Aaron Belkin, professeur à l'Université de Californie (ouest) à Santa Barbara.

"Imaginer que vaporiser un produit chimique sur quelqu'un puisse le rendre homosexuel est grotesque, et imaginer que cet individu transformé en homosexuel devienne alors un mauvais soldat est également grotesque", dit-il à l'AFP.


Par AFP
Source : Yahoo! Actualités

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lundi, juin 11, 2007

Le Kenya pionnier en Afrique de l'argent par téléphone portable

A la fois méfiant et surpris, Paul Kangethe regarde son téléphone portable et relit le message qu'il vient de recevoir: on lui demande de se rendre au magasin de téléphonie mobile le plus proche pour retirer l'argent que son beau-frère vient juste de lui envoyer. "Je n'avais jamais vu cela avant", dit M. Kangethe.

Il est l'un des quelque 65.000 utilisateurs enregistrés de M-Pesa, un système de transfert d'argent par téléphone portable que vient d'introduire Safaricom, leader des opérateurs de mobiles au Kenya: il permet aux abonnés d'envoyer et de recevoir de l'argent via leur appareil, une première en Afrique. Les fonds peuvent ensuite être retirés dans les magasins de téléphonie mobile sur tout le territoire.

Des services de rencontres aux opérations boursières, les téléphones portables sont en train de changer le visage du Kenya et ce nouveau service oblige les banques à réévaluer leur politique vis-à-vis des zones rurales négligées.

Plus de 60% des Kényans ont accès aux banques ou aux institutions de micro finance mais 38% d'entre eux - en majorité des ruraux - sont sans banque, selon le Financial Sector Deepening Kenya (FSDK), un programme sponsorisé par la Banque mondiale (BM) pour élargir l'accès au secteur bancaire formel.

Dans le même temps, plus de la moitié de la population possède ou a accès à un téléphone portable, qui constitue un nouveau moyen de fournir des services bancaires ou financiers, selon le responsable financier de Safaricom, Les Baillie.

"En leur fournissant ce service, en un sens, nous apportons le service bancaire à ceux qui n'ont pas de banque", explique à l'AFP M. Baillie.

Les utilisateurs de M-Pesa peuvent envoyer jusqu'à 35.000 shillings kényans (525 dollars) par transaction et garder jusqu'à 50.000 shillings kényans sur un "compte virtuel" pour usage ultérieur.

L'envoi et la réception d'argent coûte jusqu'à 170 shillings (2,55 USD), bien moins que le prix pratiqué par les agences de transfert de fonds qui demandent jusqu'à 10% du montant envoyé et ont du coup souvent été boudées au profit de transferts de fonds moins chers et plus informels.

"La majorité des Kényans, 86%, font parvenir de l'argent soit en passant par les amis et la famille, soit par bus et mini-bus", explique Caroline Pulver du FSDK. "Le problème, c'est que cela n'est pas très fiable".

Le système M-Pesa est devenu populaire car il permet de fournir de l'argent de manière sûre, rapide et efficace - les utilisateurs doivent donner un code secret avant de retirer les fonds. Sa simplicité séduit aussi ceux qui passaient avant par la banque.

"J'avais l'habitude d'envoyer de l'argent par la banque (mais) il y a tant de procédures que cela prend beaucoup de temps et souvent ma famille doit se déplacer sur une très longue distance pour trouver une banque alors que partout il y a des téléphones portables", dit Zackayo Masinga, commerçant de la capitale Nairobi.

Ce système suscite la méfiance de certains. "Je fais rarement des transferts de fonds mais dans ce cas j'utiliserais (plutôt) une banque car je reste prudent face à la technologie", explique ainsi un professeur de mathématiques Cege Kihoro.

Cependant, avec plus de 1.000 nouveaux abonnés par jour, Safaricom est suffisamment optimiste pour redoubler d'efforts avec Vodafone, qui détient 35% du marché kényan des télécommunications, afin de lancer les transferts internationaux avec le Royaume-Uni.


par AFP
Source Menara.ma

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jeudi, juin 07, 2007

Téléphonie : la portabilité est désormais possible au Maroc

L’Agence nationale de réglementation des télécommunications (Anrt) vient d’annoncer la mise en place de la portabilité des numéros au Maroc. Ainsi toute personne abonnée de la téléphonie fixe ou mobile peut changer son opérateur sans pour autant changer son numéro d’appel. Et ce, à partir du 31 mai 2007

L’Anrt vient d’annoncer la mise en place de la portabilité des numéros au Maroc. Ainsi toute personne abonnée de la téléphonie fixe ou mobile peut changer son opérateur sans pour autant changer son numéro d’appel. Et ce, à partir du 31 mai 2007.

« La portabilité des numéros permet à tout client d’un des opérateurs nationaux de télécommunications de résilier son abonnement auprès de ce dernier et d’opter pour les services d’un opérateur national tout en conservant son numéro téléphonique initial » lit-on dans un communiqué de presse de l’Anrt diffusé mardi 5 juin 2007.

Pour ce faire, les clients désirant bénéficier de ce service doivent s’adresser directement, et uniquement, à l’opérateur receveur. Ce dernier s’occupera des démarches nécessaires du portage. Le client bénéficiera de sa nouvelle ligne dans un délai ne dépassant pas 15 jours, précise le communiqué.

A partir du jour précisé par l’opérateur receveur (jour de la demande +15 au maximum), le client doit simplement changer sa puce pour rendre opérationnel la nouvelle ligne et le portage.

Les opérateurs doivent impérativement informer leurs clients des conditions d’éligibilité ainsi que les justifications d’un refus éventuel de toute de demande de portage.

Les litiges et les impayés entre le client et l’opérateur actuel (donneur) ne peuvent être pris pour motif de refus d’une demande de portabilité. Les coûts de l’opération sont supportés par l’opérateur receveur.

Quelles sont les conditions et les modalités de portage des numéros?

- Un client d'un réseau fixe ne peut porter son numéro que vers un autre opérateur de réseau fixe.
- Un client d'un réseau mobile ne peut porter son numéro que vers un autre opérateur de réseau mobile.

Pour bénéficier du service de la portabilité, les démarches suivantes doivent être effectuées :

• Le client formule sa demande directement et uniquement auprès du nouvel opérateur choisi (dit opérateur receveur) et lui fournit toutes les informations nécessaires au traitement de sa demande ;
• L'opérateur receveur se charge ensuite de contacter l'ancien opérateur de ce client (dit opérateur donneur) et d'effectuer toutes les démarches administratives (résiliation du contrat) et techniques nécessaires. Ainsi, le client, du fait de sa demande, mandate l'opérateur receveur à effectuer, en son nom, les opérations de portage de son numéro et de la résiliation du contrat auprès de l'opérateur donneur.

Délais nécessaires pour l'opération du portage d'un numéro:

L'opération de portage ne doit pas dépasser un délai de 15 jours calendaires à compter de la date de la demande de portage formulée par le client, et la date à laquelle le numéro se trouve chez l'opérateur receveur. Les étapes de portage sont les suivantes:
• Le délai maximum dont dispose l'opérateur donneur pour répondre à la demande de portage est de 12 jours calendaires;
• Le délai maximum dont dispose l'opérateur donneur pour la mise en œuvre effective du portage demandé est de 3 jours calendaires;
• La période durant laquelle le client ne peut recevoir d'appel après le début du portage ne peut dépasser 5 heures à compter de la date (l'heure) de la mise en œuvre effective de la portabilité du numéro.


par A. El Yaakoubi
Source : Menara.ma

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lundi, juin 04, 2007

Second Life, nouveau terrain de chasse pour repérer les talents

L'univers virtuel Second Life est en train de devenir un terrain de chasse aux talents pour certaines grandes entreprises, à la recherche de jeunes tournés vers la technologie et l'innovation.

Cinq groupes français Alstom, Areva, CapGemini, L'Oréal et Unilog participeront les 19, 20 et 21 juin à un "salon virtuel de recrutement" dans ce monde en trois dimensions. La même semaine, la filiale française d'Accenture, le géant américain du conseil, organisera sur Second Life (SL) une campagne de recrutement tournée vers les profils technologiques.

Pionnière à quelques semaines près, Vedior France (travail temporaire) a ouvert en mai une agence de recrutement "Expectra" sur SL. "En quinze jours, nous avons eu plus de 500 visiteurs dans nos locaux et plus de quarante personnes ont déposé un curriculum vitae", a déclaré vendredi à l'AFP Eric Toussaint, responsable marketing d'Expectra, filiale de Vedior spécialisée dans les profils cadres et hautes compétences.

Pour tous ces groupes, il ne s'agit que d'un pré-recrutement sur Second Life. L'embauche dans la vie réelle ne se fera qu'à l'issue d'entretiens dans la "Real Life" (RL). Alors pourquoi Second Life? "Nous avons d'importants besoins dans le secteur des nouvelles technologies. Or nous avons dû mal à trouver certains profils d'ingénieurs ou d'informaticiens en France", a expliqué vendredi à l'AFP un porte-parole d'Accenture.

Second Life (secondlife.com), dont les jeunes Français se montrent friands, est un "lieu privilégié pour rencontrer nos cibles car c'est un espace fréquenté par des technophiles", souligne-t-il.

En participant au salon virtuel "Neo Job-meeting" organisé par l'agence de publicité TMPNeo, Alstom (énergie, transports) entend "aller à la rencontre des jeunes en recherche d'innovation, en utilisant leurs propres outils", a indiqué Nicolas Jacqmin, chargé de la gestion des cadres et des compétences dans le groupe. "Nous cherchons des pionniers", ajoute-t-il.

Pour monter cette manifestation, l'agence a acheté plusieurs îles sur Second Life afin d'installer des pavillons de recrutement. TMPNeo est chargée de pré-sélectionner sur CV les personnes qui souhaitent participer aux rencontres avec les cinq groupes français. L'agence prévoit de recevoir environ 700 candidatures via le site neojobmeeting.com.

Des rendez-vous à des heures précises seront donnés aux personnes retenues, pour des entretiens d'une vingtaine de minutes. Les recruteurs auront l'apparence d'avatars ou personnages virtuels et seront eux-mêmes face à des avatars candidats. Ils communiqueront via un "chat".

Là, la cravate ne sera pas de rigueur. "Dans les entretiens classiques, on est souvent intimidé. Avec Second Life, on sera tout de suite dans la proximité. Une barrière va tomber", pronostique Guerric de Beauregard, de la direction communication de L'Oréal (cosmétiques).

"Mais les entretiens ne se traduiront pas par une embauche le soir même", avertit Corinne Descours, responsable de la communication Ressources humaines chez Areva (nucléaire). Il y aura forcément derrière des entretiens en face-à-face pour que l'embauche se concrétise, a-t-elle précisé.

A la mi-mai, TMP, la maison-mère américaine de TMPNeo, a tenu un forum de recrutement sur Second Life avec de grandes entreprises aux Etats-Unis (ebay/Paypal, HP, Microsoft...). A cette occasion, 150 entretiens avaient été réalisés.

Créé en 2003 par la société californienne Linden Lab, Second Life revendique 6,8 millions de résidents dont 1,75 million se sont connectés au cours des deux derniers mois.


Par AFP
Source : Menara.ma

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