Immobilier : Joint-venture Addoha-Fadesa

Les groupes immobiliers marocain ''Addoha'' et espagnol ''Fadesa'' viennent de mettre en place une ''joint-venture'' pour promouvoir le secteur immobilier au Maroc, annonce jeudi ''Fadesa''
à Madrid.

L'accord entre les deux compagnies consiste à un échange d'actifs pour créer le ''Consortium immobilier et touristique Addoha Fadesa'', précise le groupe espagnol dans une lettre à la Commission nationale du marché des valeurs (CNMV -Espagne).

En vertu de cet accord, Addoha met à la disposition de la nouvelle structure des actifs à Marrakech et à Casablanca alors que Fadesa fera des apports à Casablanca, à Marrakech
et à Tétouan.

Ainsi, la nouvelle ''joint-venture'' disposera d'une assiette foncière de 800 hectares destinés à la construction de complexes hôteliers et résidentiels. Hormis les apports faits dans le cadre du Consortium, les deux groupes immobiliers maintiendront une gestion autonome du reste de leurs biens.

''Addoha'' est considéré comme le premier groupe immobilier marocain qui construit quelque 13.000 logements par an avec une capitalisation boursière de 3,4 milliards d'euros.

Agriculture : Pour la réhabilitation du secteur d'abricotier

Les participants à une journée d'étude organisée, mercredi à Marrakech, sous le thème "la recherche, le développement et la profession, pour une réhabilitation du secteur d'abricotier au Maroc", ont mis l'accent sur la mise en place d'une coordination entre les intervenants du secteur en vue d'assurer la pérennité et le développement de cette filière.

La création d'un groupement d'intérêt dans ce sens peut être l'un des moyens les plus efficaces à même de fédérer les efforts des acteurs de ce secteur, ont estimé les intervenants lors de cette rencontre organisée par l'Institut national de la recherche agronomique (INRA).


Les participants ont, par ailleurs, évoqué les problèmes dont soufre la filière, notamment la dépendance de l'industrie d'abricot d'une seule variété, la Canino, ainsi que la courte période de disponibilité de ce fruit sur les marchés.
Ils ont plaidé pour davantage d'efforts en vue de combler le manque "énorme" en matière de création variétale pouvant étaler le calendrier des récoltes, aussi bien vers la précocité que vers la tardivité, ainsi que de diversification des produits transformés d'abricots.

Source : Le Matin