La classe politique, unanime, salue la libération d'Ingrid Betancourt

La classe politique française s'est réjouie mercredi soir de la libération de l'ex otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, et a remercié toutes les parties ayant contribué à ce dénouement.

L'ancien président de la République Jacques Chirac a exprimé "son immense joie" et adressé ses "félicitations au président Alvaro Uribe, et aux autorités colombiennes, ainsi qu'à tous ceux qui ont oeuvré pour cette libération".

- Bernard Accoyer, président (UMP) de l'Assemblée nationale, a salué "l'action constante et déterminante de Nicolas Sarkozy, de la diplomatie française et de toutes les parties ayant contribué à sa libération". Il "remercie les autorités colombiennes pour leur participation active".

- Patrick Devedjian, secrétaire général de l'UMP, a évoqué "une victoire de la démocratie, de l'Etat de droit, de la ténacité et du volontarisme politique". Il a rendu hommage à "cette femme courageuse, dont la persévérance, depuis 6 ans, sera une leçon incomparable".

- Le premier secrétaire du PS François Hollande s'est "réjoui" d'une libération "qui met un terme à des années de captivité éprouvantes" et a remercié "tous ceux qui ont participé à cette libération".

- Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, a salué "le courage dont ont fait preuve la famille et les amis d'Ingrid Betancourt, dont les volontés ne se sont jamais relâchées, ainsi que l'extrême détermination des pouvoirs publics français dans ce dossier".

- Le maire (PS) de Paris, Bertrand Delanoë, salue "la femme d'exception" et la "détermination" de sa famille. "Nous pensons aussi aux autres otages, toujours détenus par les FARC".

- François Bayrou, président du MoDem, a salué "une incroyable aurore après une si longue nuit". "Cela va rendre des millions de personnes heureuses tant Ingrid Betancourt avait pris le visage du martyr innocent, victime de forces sans pitié".

- Christime Boutin, présidente du Forum des Républicains sociaux (FRS): "Ingrid Betancourt incarne l'espérance et la résistance face à l'oppression". "Ce dénouement est un message d'espoir pour toutes celles et ceux qui luttent chaque jour pour la liberté dans le monde".

- Christian Estrosi, secrétaire général de l'UMP, a salué "la femme exemplaire pour son combat et les valeurs qu'elle incarne". "Chaque Français peut être fier d'appartenir à une nation qui a su prendre toute sa place pour cet heureux dénouement".

- Laurent Fabius (PS): "Une magnifique nouvelle pour cette femme au courage exceptionnel pour toutes celles et ceux qui se sont mobilisés pour que sa détention ne soit pas oubliée au fil du temps".

- Xavier Darcos, ministre de l'Education: "Son courage, sa force de caractère et sa passion inébranlable pour la liberté constituent un modèle et un espoir pour tous les otages détenus dans le monde entier".

- Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la Famille: "La force et l'unité de cette famille, dans une épreuve aussi difficile, ont permis de rassembler et de mobiliser tous nos concitoyens pour qui cette libération était devenue un combat de chaque jour".

- Ségolène Royal (PS) a dit partager "l'allégresse, la joie, le soulagement" des enfants d'Ingrid Betancourt.

- Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF, a qualifié de "grande nouvelle" la libération d'Ingrid Betancourt et espéré que celle-ci "annonce aussi une avancée dans le règlement du conflit colombien".

- Cécile Duflot, secrétaire national des Verts, a jugé que "l'espoir qui fait vivre, avait raison" et rendu hommage à "une femme libre, une femme debout qui va pouvoir apporter énormément".

- François Sauvadet, président du Groupe Nouveau Centre (NC) à l'Assemblée Nationale a estimé qu'il s'agissait d'une "formidable nouvelle" et salué "la mobilisation sans précédent des Français et des citoyens du monde".

- Jean-Marie Le Pen s'est "réjoui" et a félicité "chaleureusement le président Uribe, l'armée et le peuple colombiens".

- Florence Aubenas, otage en Irak pendant 5 mois: "C'est Noël en juillet ! Je revis par procuration ce qu'ont dû vivre mes proches à ce moment là. Il faut juste lui dire + bienvenue parmi nous + et l'accueillir avec toute l'amitié et l'amour qu'on peut".

Par AFP
Source : afp.google.com