samedi, septembre 29, 2007

Le plus grand Mall d’Afrique du Nord à Casablanca

Morroco’Mall, projet conjoint Groupe Aksal / Nesk Investment. Près de 2 milliards de DH investis. Hypermarché, salle de cinéma 3D, jardin organique, patinoire…

Shopping victims, retenez cette date, 2010. Elle correspond à la fin du chantier du plus grand centre commercial d’Afrique du Nord à Casablanca. Il s’agit de Morocco’Mall qui sera édifié au cœur de la corniche casablancaise, tout près du restaurant A Ma Bretagne. Les travaux de construction devraient commencer ce mois-ci.

Salwa Idrissi Akhannouch et Emad Eldin Abdalla, promoteurs de ce méga projet, n’ont pas rechigné sur les moyens pour garantir son succès. Avec un investissement de 2 milliards de DH, un terrain au cœur de la corniche, Nesk Investment et le Groupe Aksal, deux opérateurs dynamiques de mode et de la distribution, il semblerait que les ingrédients soient réunis pour que la mayonnaise prenne. D’ailleurs, les deux groupes n’ont pas caché leur ambition de faire de Morocco’Mall un haut lieu de détente et de loisirs dans la métropole, et pourquoi pas de réitérer l’expérience dans d’autres villes.

Ce programme d’investissement ambitionne de drainer pas moins de 5.000 emplois directs répartis entre le centre commercial et les différentes activités de détente et de loisirs, et plus de 15 millions de visiteurs pour un chiffre d’affaires de 5 milliards de DH.Le Mall agrémentera l’offre touristique de la capitale économique et promet de devenir un pôle d’attraction avec près de 200 enseignes nationales et internationales référencées. Ainsi, des enseignes comme Zara, Mango, Massimo Dutti, La Senza, etc. devraient réserver leur local au sein du prestigieux centre commercial.

L’offre en détente et loisirs n’en est pas moins éloquente. Il s’agira pour l’essentiel d’activités originales proposées pour la première fois au Maroc telles qu’un cinéma 3D avec une salle de 400 places. L’offre sera aussi agrémentée d’un aquapark, de Kids Park, un jardin organique et une patinoire pouvant accueillir des compétitions et des exhibitions artistiques. Un hypermarché, un spa et une terrasse d’une quarantaine de restaurants viendront se rajouter au décor. Sur le plan architectural, Morocco’Mall, qui sera conçu par des cabinets architecturaux internationaux, promet d’adopter un style avant-gardiste et d’obéir aux normes internationales les plus rigoureuses en matière de sécurité et de fonctionnalité. L’édifice sera accessible depuis 5 points d’entrée et disposera de 5 ascenseurs panoramiques. Pour un maximum de convivialité, le projet adoptera les habitudes des Casablancais. Le code couleur de la métropole, bleu et blanc, sera dominant et une promenade piétonne de 600 mètres sera aménagée. De même, ont été prévus un parking souterrain de 90.000 m² avec 5.000 places et des voies de circulation propres au projet destinées à en faciliter l’accès aux transports en commun. D’ailleurs, pour garantir l’accès au site, des navettes spéciales, des terminaux de bus et des stations pour taxis seront initiés pour faciliter la desserte du site et accompagner l’offre des transporteurs.

Globalement, il s’agira de repenser la notion de shopping et d’initier les visiteurs, quel que soit leur pouvoir d’achat, à de nouvelles formes de divertissements aussi ludiques qu’essentielles à l’essor d’un pareil projet.

Projet citoyen

D'après les initiateurs du Mall, ils ne seraient pas les seuls à bénéficier de ce projet. En effet, les promoteurs ont insisté sur l’aspect citoyen de leur programme d’investissement. Ils comptent donc enrichir la corniche casablancaise avec une promenade de 600 mètres ouverte au public et abondamment fournie en verdure. Afin de faciliter l’accès aux visiteurs sans que la circulation ne connaisse de perturbation, le doublement de la voie publique bordant le bâtiment, soit près de 300 mètres linéaires, est aussi prévu.
L’alliance des deux groupes devrait se concrétiser par la formation d’un holding, Al Amine d’investissement immobilier SARL, détenu à parts égales par les deux associés.


Par Sara BADI
Source : L'economiste

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